(Lynch)
Vivre c’est regarder encore, recommencer pour sentir le flux que donnent ceux que nous aimons, celles qui nous aiment. C’est retrouver sur un écran les éléments composant une telle énergie. Ils s’y soudent et parfois finissent pas y fondre.
Pas besoin d’y chercher une logique. Entre le réel et la fiction, la séparation aboutit à une noce. Il y a chaque fois une fiction qui est une histoire vraie en violet ou en pourpre. S’y distingue une motricité de différents désirs où on peut trouver un élan non supérieur mais antérieur.
Nous pourrions l’appeler vie à venir — ensemble si possible. Mais, bien sûr, s’il n’était pas toujours trop tard. Qu’importe toutefois. Il suffit de voir encore des associations d’images, des amalgames au sein de fantômes d’envies éparpillées qui, sans que nous le sachions, sont plus vieilles que notre monde.
jean-paul gavard-perret
photo de David Lynch
Il n’est pas toujours trop tard …Des présents encore à venir !