Andelu, Biennale d’Art contemporain au Koïfhus

Au pays des légendes humaines

Sur les toiles d’Andelu, les cou­leurs ne retiennent plus leurs grappes et gré­sillent. Comme si une bonne fée avait pro­curé à l’artiste dans son som­meil le plai­sir de songes agréables ou des troubles de cer­tains cau­che­mars qu’il lui convient de res­ti­tuer.
Appa­raissent des ombres cha­vi­rées, en diverses cou­leurs jusqu’au blanc incertain.

Les élé­ment créent dans leur agen­ce­ment un miracle. Le silence écoute les eaux per­dues, les larmes rete­nues, l’éclat de l’éphémère. Tout est contenu mais se déploie.
Archi­tec­ture de déliés. Le monde réin­carné de façon qu’on puisse le voir. Le voir et l’aimer. Absor­ber sa fuga­cité cyprine, des­sus, des­sous, sur les côtés. En dis­cer­ner l’essence et la fragilité.

Existe la ren­contre de l’humain et du pic­tu­ral pour l’apparition d’un monde puis­sant et effer­ves­cent pro­duc­teur de nou­veauté là où agissent des élé­ments de mémoire, de désir issus l’inconscient d’une telle créatrice.

jean-paul gavard-perret

Andelu, Bien­nale d’Art contem­po­rain au Koïf­hus de Col­mar, du 16 au 18 juin 2023.

1 Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com

One Response to Andelu, Biennale d’Art contemporain au Koïfhus

  1. andelu

    Un Grand Merci .
    les mots sont là.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>