Amalia Achard, C’est ma nature

Pour être

Amalia Achard écrit juste et simple. Le sen­ti­ment est là et s’oppose à bien de noirs lam­beaux qui flottent sur le monde.
L’amour les rem­place ici et s’élève contre la haine que cer­tains adressent aux autres en les trai­tant comme des chiens.

L’auteure ne s’y est jamais faite. Pour elle, la seule trans­mis­sion pos­sible tient du par­tage. C’est pour­quoi elle trans­forme sa poé­sie en ouver­ture. Image et fief de la fan­tai­sie, celle-ci reste sur­tout “Un goutte-à-goutte d’émotions / qui comble l’âme de quié­tude (…) / Inouï voyage pour l’esprit, / contrée d’amour et de jouis­sance / au large et sédui­sant per­tuis / que l’on fran­chit sans résis­tance”.
Bref, la poé­sie est une femme qui se donne par amour et contre les vio­lences et les conflits qui rem­plissent le monde.

Née dans un pays fatal à la liberté, l’auteure la reven­dique et lutte contre tout asser­vis­se­ment sin­gu­lier ou géné­ral. Si bien que les preuves d’amour qu’elle donne se refusent à toute dupli­cité, entre autres des égoïstes qui rem­placent l’affect par leurs propres pro­fits son­nants et tré­bu­chants.
Les pho­tos qui accom­pagnent ses textes leur donnent une force par­ti­cu­lière. Elles ne se limitent en rien à une illus­tra­tion. Face au fac­tice, elles deviennent une sorte de dic­tion­naire visuel des fon­da­men­taux qui animent la poé­tesse et la vie au plus nu.

lire notre entre­tien avec l’auteure

jean-paul gavard-perret

Ama­lia Achard, C’est ma nature, Edi­tions Constel­la­tions, Brive, mai 2023 — 12,00 €.

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Filed under Chapeau bas, Poésie

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