Jacopo Mandich, Something d’eterico eretico (exposition)

Concré­tions

L’artiste romain Jacopo Man­dich a pro­posé à Turin une ins­tal­la­tion per­for­ma­tive et divers objets sculp­tu­raux.
Sur­git un envi­ron­ne­ment hybride entre le tan­gible et l’intangible, le phy­sique et le méta­phy­sique. Cela oblige à une inter­ro­ga­tion sur la façon dont nos sens per­ce­poivent la réalité.

Pour obser­ver la nature des per­cep­tions, l’artiste uti­lise dif­fé­rents outils qui servent à scru­ter les “forces invi­sibles” qui nous déplacent. Mais en fait, Jacopo Man­dich s’est concen­tré sur l’exploration de la sphère de l’inconscient, en uti­li­sant la matière comme moyen.

Une ten­sion vibrante sur­git des œuvres éthé­rées et légères, éva­nes­centes et pri­mor­diales. Des appa­rences lumi­neuses en raré­fac­tion dans les pro­jec­tions d’ombre flottent dans l’obscurité. Et c’est la lumière qui génère l’espace en sou­li­gnant le para­doxe du contenu et du conte­nant.
L’environnement est ainsi altéré par la confu­sion entre la struc­ture phy­sique des œuvres et les lignes d’ombre en rap­pel de ce qui se passe dans notre esprit lorsque nous per­ce­vons la réa­lité, entre don­nées concrètes et réa­lité sensible.

jean-paul gavard-perret

Jacopo Man­dich, Some­thing d’eterico ere­tico, Raf­faella De Chi­rico Gal­le­ria d’Arte, Turin.

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