Fabrice Marzuolo, La machine au con

Machine à saouls

Le nar­ra­teur sait que la chair est faible.
Rai­son de plus pour en pro­fi­ter tant que faire se peut car écrire ne sert à rien — même si son auteur y suc­combe pour notre plaisir.

Véri­table voyou, son nar­ra­teur copule tant et plus sinon à qui­qui mieux mieux  en vivant aux dépens de celles qui l’écoutent et dont la pré­ca­rité oblige.
Il n’est pas véri­ta­ble­ment maque­reau mais passe bien des thons à l’huile.

Marzuolo pimente le tou­tim d’une his­toire poli­cière des moins poli­cées. Le rouge et le noir font le décor de cet aven­tu­rier qui, mal­gré le pré­sence d’une machine idéale, ne trou­vera jamais les stan­dards d’une société où les Madame Edwarda de Bataille auront tou­jours un oeil que les poli­ciers ne pos­sèdent pas.

Quant aux gogos, ils res­te­ront sur le tas : pour preuve, le titre de cet usten­sile qui prend là double entente sans pour autant créer de double bande.

jean-paul gavard perret

Fabrice Mar­zuolo, La machine au con, Edi­tions Lami­roy, Woluwe, 2022, 36 p. (- 5,00 €.

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