Le narrateur sait que la chair est faible.
Raison de plus pour en profiter tant que faire se peut car écrire ne sert à rien — même si son auteur y succombe pour notre plaisir.
Véritable voyou, son narrateur copule tant et plus sinon à quiqui mieux mieux en vivant aux dépens de celles qui l’écoutent et dont la précarité oblige.
Il n’est pas véritablement maquereau mais passe bien des thons à l’huile.
Marzuolo pimente le toutim d’une histoire policière des moins policées. Le rouge et le noir font le décor de cet aventurier qui, malgré le présence d’une machine idéale, ne trouvera jamais les standards d’une société où les Madame Edwarda de Bataille auront toujours un oeil que les policiers ne possèdent pas.
Quant aux gogos, ils resteront sur le tas : pour preuve, le titre de cet ustensile qui prend là double entente sans pour autant créer de double bande.
jean-paul gavard perret
Fabrice Marzuolo, La machine au con, Editions Lamiroy, Woluwe, 2022, 36 p. (- 5,00 €.