Davide Gualtieri, Dans une transfiguration

Obscurs che­mins du plaisir

Pour Davide Gual­tieri, “La pho­to­gra­phie est un pur men­songe. Le rec­tangle dis­sèque la réa­lité, en capte une par­tie et cette par­tie est le faux, une par­tie du vrai total.” Com­ment lui don­ner tort ?

Néan­moins,  dans ses images, le pho­to­graphe ita­lien a choisi des par­ties de la réa­lité de manière brute sans arti­fices infor­ma­tiques mais pas d’astucieuses mises en scènes et choix d’objectifs.

Dès lors, ce que le monde peut offrir “au regard impi­toyable de l’artiste” dit Gual­tieri, l’artiste ita­lien le réor­ga­nise non sans un cer­tain sens de la théâ­tra­lité afin d’explorer le monde selon une nou­velle poé­tique et par un don pour la recherche du détail,  l’examen de l’inconnu,  la perte de soi dans l’indistinct qui fas­cine et, comme disait Bau­de­laire, pour une forme de plai­sir “qui tue”.

jean-paul gavard-perret

Davide Gual­tieri, Dans une trans­fi­gu­ra­tion, 2022, www.davidegualtieri.it

1 Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia

One Response to Davide Gualtieri, Dans une transfiguration

  1. Villeneuve

    la pho­to­gra­phie n’est pas vidéo ou film . Ins­tan­tané sur image . Sai­sir un moment infime . Ce n’est pas” pour de faux ” . Un grand talent est nécessaire .

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