De sa fenêtre
Combien de photographes — amateurs ou non — fascinés par les voyages en train, photographient ce qu’ils voient de leur fenêtre ? “De l’extérieur de la fenêtre, nous tournons notre regard vers le monde qui s’écoule et cela nous permet de nous perdre dans les images et nos pensées en toute liberté.“
Et pour corroborer cette dérive, l’artiste cite une phrase du Manifeste technique de la peinture futuriste : “Tout bouge, tout court ; les choses en mouvement se multiplient, se déforment, se succèdent, comme des vibrations, dans l’espace qu’elles traversent”.
Tournant son regard vers l’extérieur (mais pas que), la créatrice offre des images où le réalisme est souvent remplacé par l’abstraction pour perdre le regardeur autant dans les images d’Ida que ses propres pensées en toute liberté.
Cela est tout aussi patent lorsque le regard se tourne vers les autres voyageurs inconnus.
Bien des fantasmes sont alors en action dans l’oeuvre comme dans le déplacement ferroviaire. Désirs, aspirations et imaginaire vagabondent. Existe un abandon et la poursuite de songes pas forcément creux à mesure que le train avance.
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jean-paul gavard-perret
Ida Di Pasquale, Errance, 2022, www.instagram.com/idadipa/
Bravissima Ida born to be alive Roma ! JPGP go on FB .