Coloré, planant et céleste — même si parfois des moments légers et peut être moins convaincants cassent l’esprit général de l’album -, celui-ci possède une belle ambition : créer par la musique une ville idéale aux monuments mystérieux et hors temps qui est faite pour l’habitation de l’âme.
Celle que l’artiste américain de Los Angeles cultive dans sa dream-pop très californienne
Vinyl Williams poursuit de la sorte sa route vers des mondes parallèles. L’artiste multimédia crée dans ses vidéos, graphismes et ici la musique un univers complexe et immersif qui côtoie sans cesse le psychédélisme et un certain new-age revisité.
L’album refuse le nocturne et permet de voguer loin des gouffres sur une mer cosmique.
Existe le goût de l’espace là où le bleu prend sa source. Et l’album devient une caravelle pour voguer dessus et ouvrir une autre histoire.
jean-paul gavard-perret
Vinyl Willians, Cosmopolis, label Requiem pour un Twister, Modulor, 2022.