Yoo Doo Right, A Murmur, Boundless to the East

Murmures — mais pas que

Le nom du trio Yoo Doo Right (Jus­tin Cober, Charles Mas­son et John Tal­bot) a été emprunté au mor­ceau final qui concluait “Mons­ter Movie”, pre­mier album des maîtres du krau­trock alle­mand : Can.

L
e groupe est de retour avec un deuxième album. Il a été enre­gis­trée en direct au stu­dio “Hotel2Tango” sous la direc­tion de Rad­wan Ghazi Moum­neh (“Jeru­sa­lem In My Heart”) et mixé par le maître du rock expé­ri­men­tal amé­ri­cain : Seth Man­ches­ter (Daugh­ters, Lin­gua Ignota, Battles).

L’éner­gie est plus que jamais puis­sante, autant par la musique que par les enga­ge­ments qui trouvent leur reven­di­ca­tions dans ce post-punk et post-rock. Le groove n’est pas absent car existent aussi des temps plus atmo­sphé­riques avant qu’une érup­tion sonore reprenne ses droits jusqu’à ce qu’une épo­pée de 17 minutes conclue l’album.

Existe en consé­quence dans ce nou­vel album — bien plus réussi que le pre­mier — un rock orches­tral qui fait trem­bler les murs sans les salir mais pour rap­pe­ler des rages en fidé­lité aux racines d’une telle musique.

jean-paul gavard-perret

Yoo Doo Right, A Mur­mur, Bound­less to the East, label Moth­land, 2022.

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