Eduardo Mazzeo, L’été

Serpents de mer

Photo­graphe mini­ma­liste et pay­sa­giste, Eduardo Maz­zeo tire sans doute de son expé­rience d’architecte son don de la com­po­si­tion et de la lumière.
Théâ­tra­li­sant le réel, sa res­ti­tu­tion fas­cine sou­vent non sans humour.

L’image offerte est chaque fois bien plus qu’une image. Par ce qu’elle donne à voir, elle jette le trouble en des centres où divers che­mins se perdent en une lumière gra­phi­tée.
Celle-ci fait de chaque per­son­nage ou de chaque lieu un proche et un lointain.

Plusieurs pos­sibles affleurent dans le noir et le blanc comme dans la cou­leur et semblent réson­ner encore dans les bruits de la ville ou de bord de mer. Le pho­to­graphe mila­nais efface les pen­sées de néant.
Sur­gissent des pré­sences à fleur de diverses sur­faces, leur “peau” consti­tue sou­vent un ser­pent de mer.

jean-paul gavard-perret

Eduardo Maz­zeo, L’été, 2022, instagram.com/eduardo.mazzeo

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia, Erotisme

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>