Quentin Dallorme, Plein sud

Deve­nir

Carnet à la main avec dedans la poé­sie, sa métrique et ses gonds Quen­tin Dal­lorme a fui pour trou­ver une autre langue qui s’écarte d’un pas du monde.
Le poète dans ce but a par­couru les pay­sages brû­lés à vélo ou à pied, sur les routes exsangues de Sar­daigne, les arêtes cal­caires de Mar­seille, jusqu’aux pla­teaux des­sé­chés de l’Aubrac.

Ensuite il se tait, se repose pour écrire afin de déce­ler, corps et cœur bat­tants, quelques lézardes d’absolu, de paix inef­fable, d’éternité.
Se concen­trant sur le souffle, il lui aban­donne dans un pre­mier sa fatigue, sa hargne, sa fureur.

Dans le sillage des thèmes qui lui sont chers (le corps, le feu, la quête spi­ri­tuelle au tra­vers des sens), Dal­lorme raconte sa propre auto­bio­gra­phie, éla­bo­rée à par­tir de ses notes. Tout avance par touches à la conquête d’une forme de paix là où se dit l’indicible.

Au-delà l’effort de ses “courses, l’auteur exprime par la force qui demeure sa liberté pre­mière et finale..

jean-paul gavard-perret
 
Quen­tin Dal­lorme, Plein sud, Edi­tions de l’Aire, Lau­sanne, 2022, 104 p. — 24,00 CHF.

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