Après une série de singles et d’EP, le producteur britannique Michael Greene (aka Fort Romeau) après divers singles présente son album Beings of Light suite de son deuxième album Insides (2015).
Le DJ produit des musiques dancefloor mais, sous le nom de Fort Romeau, il propose des oeuvres plus ambitieuses et s’est concentré sur un travail en profondeur dont l’album est le résultat et ce, avec un retour aux sources de sa musique.
D’où cette suite le morceaux ambient nocturnes et oniriques. Le tout inspiré par une œuvre de Steven Arnold, artiste protégé de Dalí, connu pour avoir construit des tableaux d’autres mondes à partir d’objets trouvés.
Fort Romeau, dans cette inspiration surréaliste, a créé un album dans lequel s’inscrit un message implicite : nous pouvons créer le changement en imaginant la façon dont les choses pourraient être sans que le cynisme bloque une lumière. Existe là et entre autres un écho à la house moderne et minimale de Francfort.
Et deux morceaux ambient “(In The) Rain” et “Porta Coeli” sont là pour dépasser la simple musique de danse.
Emanent la complexité et l’ambiguïté des émotions humaines en des matières sonores atmosphériques.
Preuve que monde des rêves reste notre arme la plus puissante contre le statu quo.
jean-paul gavard-perret
Fort Romeau, Beings of light, Label Ghostly International — Modulor, 2022.