Existe sous forme métaphorique dans les sculptures de Véronique Massenet un subtil travail sensoriel entre le féminin et le masculin.
Tout se “dit” par le jeu des formes qui préservent tout mystère.
L’expression des émotions se présente de manière allégorique. Seules les formes parlent par elles-mêmes au-delà de tout souci de narration.
Si les corps vont, ce n’est que par le langage plastique qui sublime l’affect comme ses résistances.
Surgissent dans de telles “relations” des foyers de vérité.
Du moins, tel que l’entend Véronique Massenet, créatrice d’espaces indépendants mais qui mènent à l’union libre.
jean-paul gavard-perret
Véronique Massenet, Relazioni che si intrecciano, Satura, Palazzo Stella, Gênes, du 2 avril au 7 mai 2022.