Maria Foskolaki, Biennale Arte Dolomitti (exposition)

Troubles et frénésies

Maria Fos­ko­laki croise diverses amours pas for­cé­ment réci­proques (même si un doute est per­mis) dans ses pein­tures.
Le tout dans l’idylle de la mytho­lo­gie et sans doute une forme de réa­lité qui res­tera secrète.

La pein­ture demeure donc mys­té­rieuse. Débar­ras­sée de tout dis­cours, elle exprime le désir — ou son deuil — sous dif­fé­rents formes.
Reste au regar­deur une marge d’interprétation là où tout est en mou­ve­ment et où formes et cou­leurs dansent.

Une vio­lence est par­fois esquis­sée mais demeurent néan­moins avant tout la dou­ceur de l’émotion. L’ordre d’un rêve éveillé agit là où coeur et corps sont prêts à cha­vi­rer.
Nous sommes entre Eschyle et Homère. Une folle pas­sion résiste ou se libère.

Par dépit peut-être de ne pou­voir rompre des liens furieux dans un uni­vers d’eaux ou de cieux cabrés.

jean-paul gavard-perret

Maria Fos­ko­laki, Bien­nale Arte Dolo­mitti, Pieve di Cadore, du 15 mai au 17 juillet 2022.

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