Mario Vernaschi, Identités argentines

L’écorce de l’apparence

Partant de l’idée que « Le monde est tout ce qui a lieu » chère à Witt­gen­stein, le pho­to­graphe ita­lien double la réa­lité telle qu’elle est par ses por­traits de femmes argen­tines.
Au moment où la connais­sance s’inscrit sur la matrice du réel, l’artiste lui ajoute un sup­plé­ment d’âme.

Il donne à chaque por­trait une émo­tion par­ti­cu­lière. La sug­ges­tion crée un affect par­ti­cu­lier en une poé­sie de l’ineffable. Les états de perte pos­sèdent un pou­voir effi­cient. Le monde de la pau­vreté s’y déclôt.
Existe une quête de liberté abso­lue, une croyance pro­fonde dans les ver­tus de la pho­to­gra­phie. A tra­vers ce qu’elle donne se sou­lève l’écorce de l’apparence.

Le res­senti inté­rieur de Ver­na­schi guide son regard. Il a trouvé avec cette écri­ture plas­tique une esthé­tique capable de trans­mettre plei­ne­ment ce qu’il res­sent et ce à quoi il croit là où les femmes sont contraintes de suivre de tor­tueux chemins.

jean-paul gavard-perret

Mario Ver­na­schi, Iden­ti­tés argen­tines, https://www.marcovernaschi.com/

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia

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