L’île d’or (Kanemu-Jima / Ariane Mnouchkine)

Une repré­sen­ta­tion de la représentation

Quand la scène s’ouvre, c’est pour pas­ser un por­table à une patiente qui res­semble beau­coup à Ariane Mnou­ch­kine. Elle se croit au Japon, en train de pré­pa­rer un fes­ti­val de théâtre. Cette hypo­thèse per­met de racon­ter l’histoire d’une troupe qui répète, alors même que la pré­sen­ta­tion des dif­fé­rents spec­tacles est mena­cée par un com­plot qui vise à des­ti­tuer l’organisatrice de ses pou­voirs à la faveur d’élections pro­chaines, afin d’installer un com­plexe immo­bi­lier lucra­tif.
Cette his­toire simple per­met de faire une place sur le pla­teau aux dif­fé­rentes formes du théâtre tra­di­tion­nel japo­nais. Les inter­mèdes sont l’occasion de chan­ge­ments de décors qui sont thé­ma­ti­sés. L’inversion du sujet et du verbe per­met de sou­li­gner le carac­tère arti­fi­ciel du pro­pos ; même la nudité est sur­li­gnée par des cos­tumes exhi­bant de façon ridi­cule les sexes.

Une grande épo­pée pleine des charmes du Théâtre du Soleil, ceux de l’espace, de la musique, des dépla­ce­ments inces­sants, des chan­ge­ments de registre, de tous les res­sorts de la déri­sion. Un dis­cours qui méta­pho­rise l’épidémie, qui moque à bon compte la ges­tion de la crise, qui rend hom­mage à nombre de révoltes contem­po­raines. La fable oppose sou­vent ceux qui dis­posent de la vérité et ne peuvent la dire et ceux qui parlent, ne disant que des sor­nettes.
Dès lors, l’action poli­tique consiste à redon­ner la parole aux oppri­més. L’argument est cousu de fil blanc, nourri des meilleures inten­tions, trans­pa­rent à la conscience et à l’énonciation. La pièce mêle plu­sieurs trames, trai­tant avec légè­reté sa propre démarche, jusqu’à estom­per la dif­fé­rence entre la nar­ra­tion et les intermèdes.

On se com­plait dans les frasques de la comé­die, uti­li­sant par­fois les pro­cé­dés d’animation, dans une joyeuse insou­ciance dont un mau­vais esprit pour­rait se deman­der si elle ne frôle pas l’incohérence : à trai­ter de la façon la plus légère les drames les plus graves, on risque en effet de paraître par­ti­ci­per à la dan­ge­reuse folie du monde.
Mais l’essentiel n’est sans doute pas là ; il est dans la géné­ro­sité, l’ironie per­ma­nente, l’harmonie des décors et la savou­reuse com­pli­cité de tous les par­ti­ci­pants à cette popu­laire repré­sen­ta­tion de la représentation.

chris­tophe gio­lito


L’île d’or

Kanemu-Jima

Une créa­tion col­lec­tive du Théâtre du Soleil
en har­mo­nie avec Hélène Cixous
diri­gée par Ariane Mnou­ch­kine
musique de Jean-Jacques Lemêtre

© Michele Laurent

Au Théâtre du soleil, route du champ de manœuvre, 75012 Paris

du mer­credi au ven­dredi à 19h30, le samedi à 15h, le dimanche à 13h30.

Du 3 novembre 2021 au 1er mai 2022.

3h15 avec l’entracte ; loca­tion indi­vi­duels 01 43 74 24 08 ; col­lec­ti­vi­tés, groupes d’amis 01 43 74 88 50 ; en ligne, mais quelques places seule­ment !
Fnac | Théâtre Online Lorsqu’il n’y a plus de places sur les billet­te­ries en ligne, cela ne veut pas dire qu’une repré­sen­ta­tion est com­plète. Mieux vaut véri­fier en nous appelant !

GÉNERIQUE :

CELLES ET CEUX QUE L’ON VOIT

Le musi­cien à tous les ins­tru­ments : Jean-Jacques Lemêtre

Et son assis­tante : Marie-Jasmine Cocito, en alter­nance avec Clé­mence Fougea

La musi­cienne à la per­cus­sion : Ya-Hui Liang

CORNÉLIA ET SES COMPATRIOTES

Cor­né­lia : Hélène Cinque 

Gabriel, son ange-gardien : Sébas­tien Brottet-Michel

Mme Spi­noza, sa pro­fes­seure : Sha­ghayegh Beheshti

Mme Miette, sa mère : Juliana Car­neiro da Cunha

Zélita, l’aide-soignante : Eve Doe Bruce

LES HABITANTS DE L’ÎLE ET QUELQUES INTRUS

Yama­mura Mayumi, maire de Kane­mu­jima : Niru­pama Nityanandan

Anjyu, son amie et bras droit : Juliana Car­neiro da Cunha 

Kaito, son secré­taire : Omid Rawen­dah

Akira, le gar­dien : Farid Gul Ahmad

Amano Bue­mon, l’architecte : Vincent Man­gado

Amano Koki­chi, son père, comp­table de la mai­rie : Seietsu Ono­chi

La mar­chande de tsuke-age : Domi­nique Jambert

Takano, le pre­mier adjoint et oppo­sant à la maire : Georges Bigot

Kat­suko, sa fille : Judit Jancsó

Watabe, le deuxième adjoint et oppo­sant à la maire : Mau­rice Durozier

Maître Hiro­kawa, son avo­cat : Duc­cio Bellugi-Vannuccini

Tomoko, une fonc­tion­naire muni­ci­pale : Judit Jancsó

Masa San, libraire et met­teur en scène ama­teur : Arman Sari­be­kyan

Melle Etsuko, pas­sion­née de russe et de Nô : Domi­nique Jambert

Juni­chiro, le pêcheur, dan­seur ama­teur de Nô : Vincent Man­gado

Shi­ni­chiro, son frère, le pêcheur, chan­teur ama­teur de Nô : Agus­tin Letelier

Jean-Philippe Dupont-Smith, le Fran­çais : Mar­tial Jacques

LA GRANDE RÉGIE

Sayaka, la grande régis­seuse : Aline Bor­sari

La Bri­gade des kuro­gos : Arman Sari­be­kyan, Aline Bor­sari, Sha­fiq Kohi, Miguel Nogueira, Vijayan Panik­ka­veet­til, Sayed Ahmad Hashimi, Farid Gul Ahmad, Judit Jancsó, Mar­tial Jacques, M.W. Brot­tet, Xevi Ribas, Agus­tin Lete­lier, Ya-Hui Liang, Reza Rajabi, Andréa Mar­chant, Taher Akbar Baig, Samir Abdul Jab­bar Saed, Mau­rice Duro­zier, Omid Rawen­dah, Julia Mariniaidés par tous les personnages.

RADIO WASABI

Izumi : Domi­nique Jambert

Hiromi : Alice Mil­lé­quant

LE GRAND THÉÂTRE DE LA PAIX, TROUPE PROCHE-ORIENTALE

Hadas­sah, socié­taire du GTP : Andréa Mar­chant

Mah­moud, son mari et socié­taire du GTP : Samir Abdul Jab­bar Saed

Jamila, la dro­ma­daire, gui­dée par Xevi Ribas

Et Soley­man, trans­fuge de la troupe afghane : Sayed Ahmad Hashimi

LA TROUPE DES MARIONNETTISTES

Dai­goro, le maître des marion­nettes : Duc­cio Bellugi-Vannuccini

Kieki, sa soeur aînée : Juliana Car­neiro da Cunha 

Sachiko, sa soeur cadette : Niru­pama Nityanandan

Yoshi, le dis­ciple : Vincent Man­gado

Masaki, l’élève : Sha­fiq Kohi

Kazuo, l’autre élève : Xevi Ribas

Deux élèves mani­pu­la­teurs : Reza Rajabi, Miguel Nogueira

Et en ren­fort, Sayed Ahmad Hashimi qui mani­pule l’empereur

LA DÉMOCRATIE, NOTRE DÉSIR, TROUPE DE HONG KONG

Teng, la met­teure en scène : M.W. Brot­tet

Waï : Sébastien Brottet-Michel

Kin : Mar­tial Jacques

Les 4 acteurs qui jouent les poli­ciers chi­nois : Reza Rajabi, Sayed Ahmad Hashimi, Miguel Nogueira, Xevi Ribas 

Les 2 acteurs qui jouent les deux amants en Chine : Reza Rajabi, Taher Akbar Baig

La voix de la tante : Can­dice

LES TROIS KUROGOS CHANTANTES

Thé­rèse Spirli, Judit Jancsó, Julia Marini

LA TROUPE MUNICIPALE DES PETITES LANTERNES DÉMOCRATIQUES

Seiko, qui joue la tenan­cière de l’estaminet : Eve Doe Bruce

Saburo, l’acteur qui monte au mât : Reza Rajabi

Haneki, le vrai oppo­sant à la maire, qui jouera ensuite le pre­mier kami­kaze Seki Yukio : Sha­fiq Kohi

Naoki, l’autre oppo­sant : Sayed Ahmad Hashimi 

Okamé, sa femme très por­tée sur le saké : Domi­nique Jambert

Et Kaito, le secré­taire qui joue le tenan­cier : Omid Rawen­dah

LA TROUPE PARADISE TODAY

Les deux Fran­çais obs­ti­né­ment fidèles à leur époque,

Adam : Mau­rice Durozier

Robert : Mar­tial Jacques

LA DIASPORA DES ABRICOTS, TROUPE AFGHANE EN EXIL

Ali­za­dah, l’exilé afghan au Japon : Taher Akbar Baig

La voix de l’agence Kohira au télé­phone : Mio Teycheney-Takashiro

Soley­man le chef des copains et le machi­niste du vol­can : Sayed Ahmad Hashimi

Les autres copains : Sha­fiq Kohi, Farid Gul Ahmad, Reza Rajabi, Julia Marini, Miguel Nogueira

LA TROUPE NOTRE DAME DU THÉÂTRE SOCIALISTE BRÉSILIEN

Marietta, la met­teure en scène : Juliana Car­neiro da Cunha

Rosa, l’assistante, qui joue Rita au télé­phone et qui, ensuite, chante : Julia Marini

Michelle, qui joue la femme de Nogueira : Aline Bor­sari

Zeca, qui joue Nogueira, affai­riste mil­liar­daire : Agus­tin Letelier

Nanda, qui joue la mère de Nogueira : Niru­pama Nityanandan

LES TAMBOURINAIRES VELLÉITAIRES 

Ya-Hui Liang, Thé­rèse Spirli, M.W. Brot­tet, Domi­nique Jam­bert, Judit Jancsó, Julia Marini, Alice Milléquant

Et aussi :

La brui­teuse des bains : Domi­nique Jambert

Le deuxième kami­kaze : Sayed Ahmad Hashimi

Le chant du kurogo du yacht bré­si­lien est chanté par Marie-Jasmine Cocito

Les pri­mates : Arman Sari­be­kyan, Miguel Nogueira

Les échas­siers : Miguel Nogueira, Arman Sari­be­kyan, Reza Rajabi.

CELLES ET CEUX QUE L’ON NE VOIT PAS

L’espace a été pro­posé par Ariane Mnou­ch­kine et éla­boré par :

David Bui­zard qui a dompté toutes sortes de bois, de vis et de matières, sous terre, au sol et en l’air. Les murs, portes, fenêtres, les châs­sis et cha­riots et tant d’autres choses, sont de ses mains et de celles de Mar­tin Claude, Kaveh Kishi­pour, Nina Polis­set, Florent Dague­net, Clé­ment Ver­ne­rey et Aref Bahu­nar,

Kaveh Kishi­pour et Mar­tin Claude qui ont dompté toutes sortes de métaux et de ciments, sous terre, au sol et en l’air. Les cha­riots, les engins volants ou ter­restres, et tant d’autres choses, sont de leurs mains et de celles de David Bui­zard, Pierre Bel­li­vier, Richard Tri­bal­lier, Clé­ment Ver­ne­rey et Aref Bahu­nar,

Elena Ant­si­fe­rova qui a peint le décor, des sols aux pla­fonds, conçu des dizaines de trompe l’oeil, la fresque de l’accueil, fabri­qué tant d’autres choses, assis­tée par Jus­tine Lou­vel, Sibylle Pava­geau, et pour les vola­tiles par Alex San­der Dos San­tos, Lau­reen Rou­mé­gié­ras,

Vir­gi­nie Le Coënt et Lila Mey­nard qui ont conçu et mis en oeuvre les lumières du spec­tacle et de l’accueil avec Geof­froy Adra­gna qui a fabri­qué les enseignes de l’accueil, des lampes, des cen­taines de petites lan­ternes et tant d’autres choses avec leur aide et celle d’Antoine Gio­van­netti,

Diane Hequet qui a dompté et mis en oeuvre les images du loin­tain qu’elle a trai­tées avec Elena Ant­si­fe­rova, d’après les oeuvres de Torii Kiyo­mitsu, Uta­gawa Kuni­sada, Uta­gawa Hiro­shige, Uta­gawa Kuniyo­shi, Toyo­hara Kuni­chika, Iseya Kane­ki­chi, Kobaya­shi Kiyo­chika, Uta­gawa Yoshi­tora, Migata Toshi­hide et Hasui Kawase. Elle les gou­verne chaque soir en alter­nance avec Marie Constant,

Phi­lippe Ngo Quang Thu a été leur assis­tant tech­nique, ainsi que Vincent San­jivy,

Ysa­bel de Mai­son­neuve a teint et irisé les océans de soie,

Chloé Bucas et Haroon Amani ont tendu des kilo­mètres de toile, avec l’aide de Onkar Karon,

Erhard Stie­fel a créé et fabri­qué les marion­nettes, avec l’aide de Simona Gras­sano,

Marie-Hélène Bou­vet, Natha­lie Tho­mas, Annie Tran ont fabri­qué les cos­tumes, les rideaux du spec­tacle et de l’accueil, avec l’aide de Haroon Amani,

Jean-Sébastien Merle a conçu et mis en œuvre per­ruques et coiffures,

Xevi Ribas a fabri­qué les acces­soires, assisté par Luca Botté-Luce et Cécile Car­bo­nel,

Sébas­tien Brottet-Michel a chiné une par­tie du mobi­lier et réa­lisé LA chaise d’après la sculp­ture de Wang Keping,

Thé­rèse Spirli gou­verne chaque soir les sons qu’elle a recueillis avec Marie-Jasmine Cocito, Yann Lemêtre et Jean-Jacques Lemêtre.

Merci à :

Dame Vera Lynn pour We’ll meet again (1939) de Ross Par­ker et Hughie CharlesThe Beatles pour Because (1969) et Cae­tano Veloso pour Um Indio (1977),

Merci à :

Ovide pour Les Méta­mor­phosesJohn Donne pour ses Médi­ta­tionsFio­dor Dos­toïevski pour Crime et châ­ti­mentAnton Tche­khov pour Les Trois Soeurs et La Ceri­saieRai­ner Maria Rilke pour son poème sans titre dédié à Léo­nie Zacha­rias, Jorge Luis Borges pour ses Poèmes d’amourAhmad Sham­lou pour son poème L’ImpasseLiu Xiaobo pour ses Élé­gies du 4 juinJane Goo­dall, pour sa sagesse.

Marine Dillard a peint le fron­ton de la scène d’après une estampe de Hiro­shige, Shi­chi­fu­ku­jin (Les sept Dieux du Bon­heur). Puis, elle et Anne-Sophie Rai­mond ont peint les Shi­shi de l’accueil en har­mo­nie avec Cathe­rine Schaub-Abkarian et Noriko Koma d’après le recueil de des­sins de Hoku­saiNis­shin Jomatsu-zu (Les danses du lion),

Noriko Koma a cal­li­gra­phié tout ce qu’il y avait à calligraphier,

Alexandre Zloto a inlas­sa­ble­ment assisté Ariane, jour après jour, pour le meilleur et pour le pire. Il a aussi puis­sam­ment aidé les comé­diens par sa pré­sence patiente, com­pé­tente et affectueuse,

Mio Teycheney-Takashiro a non seule­ment été notre méti­cu­leuse et infa­ti­gable inter­prète, mais elle a, avec une vigi­lance impi­toyable, guetté nos erreurs, tra­qué nos fai­blesses et tenté de les répa­rer. Elle a, sans cesse, veillé sur la qua­lité de la com­pré­hen­sion réci­proque entre nos maîtres et pro­fes­seurs japo­nais et nous et, sans faillir, elle a assisté et même guidé Ariane en ce sens,

Kinué Oshima est notre maître de Nô,

Tada­shi Oga­sa­wara est notre maître de Kyo­gen, assisté par son fils Hiroaki Ogasawara,

Hayato Otsuka est notre maître de Taiko,

Hiromi Yoko­zawa, Kôtaro Naka­jima, Einojô Hayase, Ai Hira­sawa du théâtre Zenshin-za sont nos pro­fes­seurs de Kabuki,

Miho Kato est notre pro­fes­seure de japonais,

Tho­mas Bel­lo­rini est notre pro­fes­seur de chant,

Ido Sha­ked est notre pro­fes­seur d’hébreu,

Fran­çoise Berge est, depuis tou­jours, notre pro­fes­seure de diction,

Domi­nique Palmé a été l’interprète très savante de Kinué Oshima, de Tada­shi Oga­sa­wara et de Hiromi Yoko­zawa, Kôtaro Naka­jima, Einojô Hayase et Ai Hira­sawa,

Marie Holz­man et Fran­çoise Lau­waert ont été, pour nous, les bou­le­ver­santes éclai­reuses des sombres secrets de la Chine,

Amanda Tedesco assis­tée par Lucile Cocito a capté des cen­taines d’heures de répé­ti­tions et les a classées,

Marie Constant a trans­crit des dizaines de ver­sions des scènes avec l’aide de Flá­via Lorenzi, Lucia Leo­nardi, Eugé­nie Agoud­jian, et gou­verne les sous-titres, en alter­nance avec Lucile Cocito, Amanda Tedesco et Alexandre Zloto,

Nous avons tous reçu l’aide puis­sante et indis­pen­sable des diverses bri­gades d’amis venus du monde entier, d’assistants expé­ri­men­tés ou de sta­giaires encore novices et dont la gen­tillesse et l’aide sont inestimables :

Au bois :

Jessy Hurot, Tho­mas Verhaag, avec l’aide de Zacha­rie Char­lier, Jus­tine Colas, Marie Col­maire, Manon Ellin­ger, Elena Gra­teau, Adèle Hame­lin, Antoine Jal, Elina Jeva­noff, Axelle Johan­nin, Yijun Li, Camille Magne, Julien Mon­net, Tris­tan Naillon, Ida­lina Per­eira Neves, Jade Segard, Lola Sei­ler, Romane Per­ron, et les élèves du Lycée des Métiers du Bois Léo­nard de Vinci (Paris XVème),

Au fer :

Marie Col­maire, Axelle Johan­nin, Yijun Li, Julien Mon­net, Sibylle Pava­geau,

Aux cos­tumes :

Eva Allègre, Coline Alle­mand, Mathilde Bailly, Anne­lyse Ber­ger, Adèle Billy, Cla­risse Bre­ton, Pau­line Cham­pagne, Can­nelle Char­lanes, Solène Cor­va­sier, Ariane Faye, Mathilde Her­bi­nière, Camille Herbst, Nathan Houdre, Anaëlle Leplus, Char­lotte Maré­chal, Azi­liz Métailler, Ariana Peck, Roxanne Pilato et à leur entre­tien : Selma-Sophie Kip,

Aux lumières :

Ramin Amiri, Paul Argis, Vincent Ger­bault, Ilona Gomez Dinis, Jenny Irma Mebou Vavo, Eloi Poin­teau, Coline Yacoub, Ghil Mey­nard,

Aux pein­tures et patines :

Fabrice Cany, Mar­tin Maniez et Liza Brengues, Joseph de Lau­bier, Malou Gar­tin, Lilo Jacob, Dono­van Pro­tin, Cléo Rin­ge­val, Emma Val­quinCécile Car­bo­nel,

À la tra­duc­tion japonaise :

Moha­med Gha­nem, Yuka Toyo­shima,

À la cuisine :

Paban das Baul, Samir Ham­doune, Alain Khouani, Sugan­thi Nata­ra­jan, Luis Sagot, Mimlu Sen,

Sans oublier :

La bri­gade des ren­forts tra­di­tion­nels de nos amis : Simon Abka­rian, Myriam Azen­cot, Maixence Bau­duin, Bron­tis Jodo­rowsky, Cathe­rine Schaub-Abkarian, Paul Pla­tel et la troupe des Éva­désKou­ma­rane Vala­vane et la troupe de l’India­nos­trum, ainsi que Anas­ta­siia Ter­nova,

Et la bri­gade des sta­giaires col­lé­giens et lycéens :

Judith Bouffier-Devillez, Jeanne Bourva, Lison Cres­pin, Mell Fleury, Mathilde Gmyrek-Sas, Mae Guille­mard, Armelle Le Gou­vello, Gabriel Leroy, Ninon Lhôte, Diego Man­gado, Nora Mine Cam­bazzu, Luna Sco­lari, Lili Tous­saint, Bea­triz Ver­nere.

PENDANT CE TEMPS

Charles-Henri Bra­dier, notre co-directeur, s’affairait à toutes les grandes affaires et le fait toujours,

Étienne Lemas­son et Pas­cal Gal­lepe fai­saient et font de même aux com­plexes affaires administrativo-techniques,

Astrid Renoux gou­ver­nait et gou­verne tou­jours les affaires admi­nis­tra­tives avec l’aide de Marie ConstantJosé­phine Supe, et Tiphaine de Lau­rière.

Rolande Fon­taine ne lâche pas les affaires comptables,

Liliana Andreone, Syl­vie Papan­dréou, Svet­lana Dukovska, Mylena Hey­mann sont tou­jours aux affaires publiques,

Franck Pen­dino tient bon les affaires éditoriales,

Maria Adroher-Baus, Syl­vain Jailloux font face aux affaires loca­tives avec les aides alter­nées de Myriam Azen­cot, Ariane Bégoin, Mary­sol Gomez, Mylène Iba­za­tène, Nadine Le Lir­zin, Lucia Leo­nardi, Masoma Rezaie, Fré­dé­rique Voruz,

Karim Gou­gam, Azi­zu­lah Ham­rah, Dickey Khang­chung, Josse Decous­ser sont aux four­neaux, avec l’aide de Samir Ham­doune,

Kanako Do-Carmo Fer­reira est leur pro­fes­seur de cui­sine popu­laire japonaise,

Tho­mas Félix-François et Cathe­rine Schaub-Abkarian ont com­posé les affiches et le tract publicitaire,

Cathe­rine Schaub-Abkarian outre ses conseils et sa recherche pour l’accueil a cal­li­gra­phié et des­siné les élé­ments du pro­gramme que Tho­mas Félix-François a mis en page,

Nora Azémar-Sandholm, Mame-Diarra Ba-Ba, Aref Bahu­nar, Maixence Bau­duin, Julia Car­rera, Manon Falip­pou, Andrea For­man­tel, Mag­da­lena Galindo, Marianne Giraud, Samir Ham­doune, Nico­las Kat­sia­pis, Alain Khouani, Naweed Kohi, Seear Kohi, Quen­tin Lashermes, Lucia Leo­nardi, Jus­tine Lou­vel, Jason Marcelin-Gabriel, Pamela Marin Munoz, Vincent Mar­tin, Willy Mau­pe­tit, Sugan­thi Nata­ra­jan, Phi­lippe Ngo Quang Thu, Sibylle Pava­geau, Paul Pla­tel, Nina Polis­set, Gaë­tan Pou­ban­gui, Valé­rie Pujol, Masoma Rezaie, Nina Rodrigues, Shoh­reh Saba­ghy, Lola Sei­ler, Kris­tina Sko­ri­kova, Sté­phane Tro­tel tiennent et animent alter­na­ti­ve­ment le bar de notre théâtre et Syl­vie Papan­dréou a sillonné tous les super­mar­chés asia­tiques pour en trouer les accessoires,

Fanny Pujo et Marc Pujo sont nos grands soigneurs,

Michèle Laurent nous pho­to­gra­phie,

Mar­cel Ladu­relle est notre luthier,

Haroon Amani, Hakim Beg Rah­mani, Nowrouz Sol­tan se par­tagent les rondes de nuit,

Janos Nemeth est chargé de l’entretien,

Mame-Diarra Ba-Ba et Sté­phane Tro­tel conduisent la navette de la Car­tou­che­rie en alternance,

Tho­mas Félix-François a conçu notre site, avec les des­sins de Clé­men­tine Yel­nik et de Cathe­rine Schaub-Abkarian.

—————————————–

Le Théâtre du Soleil est sou­tenu par le Minis­tère de la Culture ainsi que par la Région Île-de-France et la Ville de Paris.

Un spec­tacle copro­duit avec le TNP et la Mai­son de la Culture d’Amiens-Pôle euro­péen de création.

Avec le sou­tien de Park Ave­nue Armory (New York).

—————————————–

Au Japon, merci à :

À Sado­ga­shima :

Atsu­shi Sugano et Kodo, qui par leur ami­tié ont été, une source d’inspiration et de joie profonde,

Yoko Aoyagi, la pro­fes­seure de Nô, Yashio Hino, le pro­prié­taire du temple, Hiromu Iiyama, le spé­cia­liste des mines d’or et du chant Yawa­ragi, Tet­suo Ikeda, l’historien, Yoshio Iwami, le pêcheur, Naka­hara San, la mar­chande de chaus­sures, Namiko Nakano, la gla­neuse d’histoires, Take­shi Nishi­ha­shi, le maître de marion­nettes Bunya Nin­gyo, Takako Oga­sa­wara et sa mère Keiko Kusaka, « gar­dienne » du temple familial,

À Tobi­shima :

Toshiko Honma, la vil­la­geoise, Yoshi­kazu Sawa­gu­chi, le pêcheur, Yoko Wata­nabe, le pro­prié­taire de l’hôtel,

À Kyoto :

La Fon­da­tion Inamori pour son sou­tien incommensurable,

Sayaka Hiroki et Ryo Shi­nogi pour leur accompagnement,

Benoît Jac­quet, l’architecte, Nakata Osamu, le fores­tier, Diego Pel­lec­chia, le cher­cheur à l’université, Yôji Sasaki, le maître de cos­tumes, Tat­su­shige & Haruna Udaka, la famille de Nô,

Tama­sa­buro Bando pour sa quête abso­lue de la beauté,

Le Tokyo Metro­po­li­tan Theatre pour sa constante confiance,

Yasuo Ada­chi, maître d’atelier du Kabuki-za, Susan Buirge & Jiro Nemoto, Richard Col­lasse, Patrick De Vos, Satoru Kishi, prête shinto et dan­seur de Sada shin-noh, Masa San, Mori­noki Hos­tel, Otaru-Hokkaido, Laurent Pic, Dai­goro Tachi­bana, l’acteur de Tai­shu Engeki, Laurent Tey­che­ney,

Midori Okuyama et Hanako Horiu­chi, Tamaki Sumi­gawa, nos guides et inter­prètes indis­pen­sables au cours des divers voyages.

—————————————–

Merci à :

Rebecca Robert­son (Park Ave­nue Armory), Jean Bel­lo­rini (TNP), Laurent Dréano (Mai­son de la Culture d’Amiens),

Merci à nos amis :

Euge­nio Barba, Mar­cel Bozon­net, Pas­cal Brice, Gilles Brion, Armance Bugniet-Cury, Béa­trice Came­lot, Jean-Gabriel Carasso, Caro­lyn Carl­son, Antoine J. Chami (Hard­ware Audio R&D), Fran­çois Cro­quette, Made­leine Favre, Armen Godel, Phi­lippe Janvier-Kuriyama, Wang Keping, Michèle Ker­go­sien, Robert Marx, Elaine Méric, Gaëlle Méric, Béa­trice Picon-Vallin, Fran­çoise Robin, Eun-Ju Song, Cathe­rine Suard, Wes WilliamsNatha­niel Herz­berg,

Merci à :

Anne Bot­tard (Lycée des Métiers du Bois Léo­nard de Vinci), Marie Cam­meo Hum­bert (Korean Air), Ilona Chung (Asie Fabu­leuse), Natha­lie Hance (Cré­dit Coopé­ra­tif), Joël Huth­wohl, Corinne Gibello (BnF).

Merci à :

Flo­rence Aube­nas pour son tra­vail incomparable,

Jean-Claude Lal­lias, Marie-Laure Basuyaux, Cécile Roy (Pièce (dé)montée, Canopé) pour leur tenace et cou­ra­geuse croi­sade péda­go­gique et leur fidélité,

Syl­vie Hude­lot pour sa veille domi­ni­cale de notre libraire,

Nico­las Mon­niot, Julio Rodrigues (Pla­mon et Cie) pour leur patiente fidé­lité et leur accom­pa­gne­ment bien­veillant lors de nos tra­vaux de maçonnerie,

Merci aux 38 élèves de la classe théâtre de 4ème et de 3ème du Col­lège Cha­teau­briand de Villeneuve-sur-Yonne et à leur pro­fes­seur de fran­çais et de théâtre Jérôme Rouillon,

Et un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont géné­reu­se­ment consa­cré quelques heures de leur temps — ou plus — et qui ne sont pas ici nom­més, à qui nous vou­lions faire plai­sir en les accueillant et qui nous l’ont rendu au centuple.

Enfin merci à :

Mar­tine Franck, qui, même de l’au-delà, conti­nue, avec ses pho­tos, de nous envoyer des signes d’affection,

Et à Mar­cel Giu­gla­ris, Guy-Claude Fran­çois, Ber­nard Zit­zer­mann, Louis Joi­net, Gérard Hardy et Jean-Pierre Tail­hade qui de loin, peut-être, qui sait, veillent sur nous, tout comme Didier Bezace et Phi­lippe Adrien.

Le spec­tacle a été créé le mer­credi 3 novembre 2021 à la Cartoucherie.

Leave a Comment

Filed under Théâtre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>