Une représentation de la représentation
Quand la scène s’ouvre, c’est pour passer un portable à une patiente qui ressemble beaucoup à Ariane Mnouchkine. Elle se croit au Japon, en train de préparer un festival de théâtre. Cette hypothèse permet de raconter l’histoire d’une troupe qui répète, alors même que la présentation des différents spectacles est menacée par un complot qui vise à destituer l’organisatrice de ses pouvoirs à la faveur d’élections prochaines, afin d’installer un complexe immobilier lucratif.
Cette histoire simple permet de faire une place sur le plateau aux différentes formes du théâtre traditionnel japonais. Les intermèdes sont l’occasion de changements de décors qui sont thématisés. L’inversion du sujet et du verbe permet de souligner le caractère artificiel du propos ; même la nudité est surlignée par des costumes exhibant de façon ridicule les sexes.
Une grande épopée pleine des charmes du Théâtre du Soleil, ceux de l’espace, de la musique, des déplacements incessants, des changements de registre, de tous les ressorts de la dérision. Un discours qui métaphorise l’épidémie, qui moque à bon compte la gestion de la crise, qui rend hommage à nombre de révoltes contemporaines. La fable oppose souvent ceux qui disposent de la vérité et ne peuvent la dire et ceux qui parlent, ne disant que des sornettes.
Dès lors, l’action politique consiste à redonner la parole aux opprimés. L’argument est cousu de fil blanc, nourri des meilleures intentions, transparent à la conscience et à l’énonciation. La pièce mêle plusieurs trames, traitant avec légèreté sa propre démarche, jusqu’à estomper la différence entre la narration et les intermèdes.
On se complait dans les frasques de la comédie, utilisant parfois les procédés d’animation, dans une joyeuse insouciance dont un mauvais esprit pourrait se demander si elle ne frôle pas l’incohérence : à traiter de la façon la plus légère les drames les plus graves, on risque en effet de paraître participer à la dangereuse folie du monde.
Mais l’essentiel n’est sans doute pas là ; il est dans la générosité, l’ironie permanente, l’harmonie des décors et la savoureuse complicité de tous les participants à cette populaire représentation de la représentation.
christophe giolito
L’île d’or
Kanemu-Jima
Une création collective du Théâtre du Soleil
en harmonie avec Hélène Cixous
dirigée par Ariane Mnouchkine
musique de Jean-Jacques Lemêtre
© Michele Laurent
Au Théâtre du soleil, route du champ de manœuvre, 75012 Paris
du mercredi au vendredi à 19h30, le samedi à 15h, le dimanche à 13h30.
Du 3 novembre 2021 au 1er mai 2022.
3h15 avec l’entracte ; location individuels 01 43 74 24 08 ; collectivités, groupes d’amis 01 43 74 88 50 ; en ligne, mais quelques places seulement !
Fnac | Théâtre Online Lorsqu’il n’y a plus de places sur les billetteries en ligne, cela ne veut pas dire qu’une représentation est complète. Mieux vaut vérifier en nous appelant !
GÉNERIQUE :
CELLES ET CEUX QUE L’ON VOIT
Le musicien à tous les instruments : Jean-Jacques Lemêtre
Et son assistante : Marie-Jasmine Cocito, en alternance avec Clémence Fougea
La musicienne à la percussion : Ya-Hui Liang
CORNÉLIA ET SES COMPATRIOTES
Cornélia : Hélène Cinque
Gabriel, son ange-gardien : Sébastien Brottet-Michel
Mme Spinoza, sa professeure : Shaghayegh Beheshti
Mme Miette, sa mère : Juliana Carneiro da Cunha
Zélita, l’aide-soignante : Eve Doe Bruce
LES HABITANTS DE L’ÎLE ET QUELQUES INTRUS
Yamamura Mayumi, maire de Kanemujima : Nirupama Nityanandan
Anjyu, son amie et bras droit : Juliana Carneiro da Cunha
Kaito, son secrétaire : Omid Rawendah
Akira, le gardien : Farid Gul Ahmad
Amano Buemon, l’architecte : Vincent Mangado
Amano Kokichi, son père, comptable de la mairie : Seietsu Onochi
La marchande de tsuke-age : Dominique Jambert
Takano, le premier adjoint et opposant à la maire : Georges Bigot
Katsuko, sa fille : Judit Jancsó
Watabe, le deuxième adjoint et opposant à la maire : Maurice Durozier
Maître Hirokawa, son avocat : Duccio Bellugi-Vannuccini
Tomoko, une fonctionnaire municipale : Judit Jancsó
Masa San, libraire et metteur en scène amateur : Arman Saribekyan
Melle Etsuko, passionnée de russe et de Nô : Dominique Jambert
Junichiro, le pêcheur, danseur amateur de Nô : Vincent Mangado
Shinichiro, son frère, le pêcheur, chanteur amateur de Nô : Agustin Letelier
Jean-Philippe Dupont-Smith, le Français : Martial Jacques
LA GRANDE RÉGIE
Sayaka, la grande régisseuse : Aline Borsari
La Brigade des kurogos : Arman Saribekyan, Aline Borsari, Shafiq Kohi, Miguel Nogueira, Vijayan Panikkaveettil, Sayed Ahmad Hashimi, Farid Gul Ahmad, Judit Jancsó, Martial Jacques, M.W. Brottet, Xevi Ribas, Agustin Letelier, Ya-Hui Liang, Reza Rajabi, Andréa Marchant, Taher Akbar Baig, Samir Abdul Jabbar Saed, Maurice Durozier, Omid Rawendah, Julia Marini, aidés par tous les personnages.
RADIO WASABI
Izumi : Dominique Jambert
Hiromi : Alice Milléquant
LE GRAND THÉÂTRE DE LA PAIX, TROUPE PROCHE-ORIENTALE
Hadassah, sociétaire du GTP : Andréa Marchant
Mahmoud, son mari et sociétaire du GTP : Samir Abdul Jabbar Saed
Jamila, la dromadaire, guidée par Xevi Ribas
Et Soleyman, transfuge de la troupe afghane : Sayed Ahmad Hashimi
LA TROUPE DES MARIONNETTISTES
Daigoro, le maître des marionnettes : Duccio Bellugi-Vannuccini
Kieki, sa soeur aînée : Juliana Carneiro da Cunha
Sachiko, sa soeur cadette : Nirupama Nityanandan
Yoshi, le disciple : Vincent Mangado
Masaki, l’élève : Shafiq Kohi
Kazuo, l’autre élève : Xevi Ribas
Deux élèves manipulateurs : Reza Rajabi, Miguel Nogueira
Et en renfort, Sayed Ahmad Hashimi qui manipule l’empereur
LA DÉMOCRATIE, NOTRE DÉSIR, TROUPE DE HONG KONG
Teng, la metteure en scène : M.W. Brottet
Waï : Sébastien Brottet-Michel
Kin : Martial Jacques
Les 4 acteurs qui jouent les policiers chinois : Reza Rajabi, Sayed Ahmad Hashimi, Miguel Nogueira, Xevi Ribas
Les 2 acteurs qui jouent les deux amants en Chine : Reza Rajabi, Taher Akbar Baig
La voix de la tante : Candice
LES TROIS KUROGOS CHANTANTES
Thérèse Spirli, Judit Jancsó, Julia Marini
LA TROUPE MUNICIPALE DES PETITES LANTERNES DÉMOCRATIQUES
Seiko, qui joue la tenancière de l’estaminet : Eve Doe Bruce
Saburo, l’acteur qui monte au mât : Reza Rajabi
Haneki, le vrai opposant à la maire, qui jouera ensuite le premier kamikaze Seki Yukio : Shafiq Kohi
Naoki, l’autre opposant : Sayed Ahmad Hashimi
Okamé, sa femme très portée sur le saké : Dominique Jambert
Et Kaito, le secrétaire qui joue le tenancier : Omid Rawendah
LA TROUPE PARADISE TODAY
Les deux Français obstinément fidèles à leur époque,
Adam : Maurice Durozier
Robert : Martial Jacques
LA DIASPORA DES ABRICOTS, TROUPE AFGHANE EN EXIL
Alizadah, l’exilé afghan au Japon : Taher Akbar Baig
La voix de l’agence Kohira au téléphone : Mio Teycheney-Takashiro
Soleyman le chef des copains et le machiniste du volcan : Sayed Ahmad Hashimi
Les autres copains : Shafiq Kohi, Farid Gul Ahmad, Reza Rajabi, Julia Marini, Miguel Nogueira
LA TROUPE NOTRE DAME DU THÉÂTRE SOCIALISTE BRÉSILIEN
Marietta, la metteure en scène : Juliana Carneiro da Cunha
Rosa, l’assistante, qui joue Rita au téléphone et qui, ensuite, chante : Julia Marini
Michelle, qui joue la femme de Nogueira : Aline Borsari
Zeca, qui joue Nogueira, affairiste milliardaire : Agustin Letelier
Nanda, qui joue la mère de Nogueira : Nirupama Nityanandan
LES TAMBOURINAIRES VELLÉITAIRES
Ya-Hui Liang, Thérèse Spirli, M.W. Brottet, Dominique Jambert, Judit Jancsó, Julia Marini, Alice Milléquant
Et aussi :
La bruiteuse des bains : Dominique Jambert
Le deuxième kamikaze : Sayed Ahmad Hashimi
Le chant du kurogo du yacht brésilien est chanté par Marie-Jasmine Cocito
Les primates : Arman Saribekyan, Miguel Nogueira
Les échassiers : Miguel Nogueira, Arman Saribekyan, Reza Rajabi.
CELLES ET CEUX QUE L’ON NE VOIT PAS
L’espace a été proposé par Ariane Mnouchkine et élaboré par :
David Buizard qui a dompté toutes sortes de bois, de vis et de matières, sous terre, au sol et en l’air. Les murs, portes, fenêtres, les châssis et chariots et tant d’autres choses, sont de ses mains et de celles de Martin Claude, Kaveh Kishipour, Nina Polisset, Florent Daguenet, Clément Vernerey et Aref Bahunar,
Kaveh Kishipour et Martin Claude qui ont dompté toutes sortes de métaux et de ciments, sous terre, au sol et en l’air. Les chariots, les engins volants ou terrestres, et tant d’autres choses, sont de leurs mains et de celles de David Buizard, Pierre Bellivier, Richard Triballier, Clément Vernerey et Aref Bahunar,
Elena Antsiferova qui a peint le décor, des sols aux plafonds, conçu des dizaines de trompe l’oeil, la fresque de l’accueil, fabriqué tant d’autres choses, assistée par Justine Louvel, Sibylle Pavageau, et pour les volatiles par Alex Sander Dos Santos, Laureen Roumégiéras,
Virginie Le Coënt et Lila Meynard qui ont conçu et mis en oeuvre les lumières du spectacle et de l’accueil avec Geoffroy Adragna qui a fabriqué les enseignes de l’accueil, des lampes, des centaines de petites lanternes et tant d’autres choses avec leur aide et celle d’Antoine Giovannetti,
Diane Hequet qui a dompté et mis en oeuvre les images du lointain qu’elle a traitées avec Elena Antsiferova, d’après les oeuvres de Torii Kiyomitsu, Utagawa Kunisada, Utagawa Hiroshige, Utagawa Kuniyoshi, Toyohara Kunichika, Iseya Kanekichi, Kobayashi Kiyochika, Utagawa Yoshitora, Migata Toshihide et Hasui Kawase. Elle les gouverne chaque soir en alternance avec Marie Constant,
Philippe Ngo Quang Thu a été leur assistant technique, ainsi que Vincent Sanjivy,
Ysabel de Maisonneuve a teint et irisé les océans de soie,
Chloé Bucas et Haroon Amani ont tendu des kilomètres de toile, avec l’aide de Onkar Karon,
Erhard Stiefel a créé et fabriqué les marionnettes, avec l’aide de Simona Grassano,
Marie-Hélène Bouvet, Nathalie Thomas, Annie Tran ont fabriqué les costumes, les rideaux du spectacle et de l’accueil, avec l’aide de Haroon Amani,
Jean-Sébastien Merle a conçu et mis en œuvre perruques et coiffures,
Xevi Ribas a fabriqué les accessoires, assisté par Luca Botté-Luce et Cécile Carbonel,
Sébastien Brottet-Michel a chiné une partie du mobilier et réalisé LA chaise d’après la sculpture de Wang Keping,
Thérèse Spirli gouverne chaque soir les sons qu’elle a recueillis avec Marie-Jasmine Cocito, Yann Lemêtre et Jean-Jacques Lemêtre.
Merci à :
Dame Vera Lynn pour We’ll meet again (1939) de Ross Parker et Hughie Charles, The Beatles pour Because (1969) et Caetano Veloso pour Um Indio (1977),
Merci à :
Ovide pour Les Métamorphoses, John Donne pour ses Méditations, Fiodor Dostoïevski pour Crime et châtiment, Anton Tchekhov pour Les Trois Soeurs et La Cerisaie, Rainer Maria Rilke pour son poème sans titre dédié à Léonie Zacharias, Jorge Luis Borges pour ses Poèmes d’amour, Ahmad Shamlou pour son poème L’Impasse, Liu Xiaobo pour ses Élégies du 4 juin, Jane Goodall, pour sa sagesse.
Marine Dillard a peint le fronton de la scène d’après une estampe de Hiroshige, Shichifukujin (Les sept Dieux du Bonheur). Puis, elle et Anne-Sophie Raimond ont peint les Shishi de l’accueil en harmonie avec Catherine Schaub-Abkarian et Noriko Koma d’après le recueil de dessins de Hokusai, Nisshin Jomatsu-zu (Les danses du lion),
Noriko Koma a calligraphié tout ce qu’il y avait à calligraphier,
Alexandre Zloto a inlassablement assisté Ariane, jour après jour, pour le meilleur et pour le pire. Il a aussi puissamment aidé les comédiens par sa présence patiente, compétente et affectueuse,
Mio Teycheney-Takashiro a non seulement été notre méticuleuse et infatigable interprète, mais elle a, avec une vigilance impitoyable, guetté nos erreurs, traqué nos faiblesses et tenté de les réparer. Elle a, sans cesse, veillé sur la qualité de la compréhension réciproque entre nos maîtres et professeurs japonais et nous et, sans faillir, elle a assisté et même guidé Ariane en ce sens,
Kinué Oshima est notre maître de Nô,
Tadashi Ogasawara est notre maître de Kyogen, assisté par son fils Hiroaki Ogasawara,
Hayato Otsuka est notre maître de Taiko,
Hiromi Yokozawa, Kôtaro Nakajima, Einojô Hayase, Ai Hirasawa du théâtre Zenshin-za sont nos professeurs de Kabuki,
Miho Kato est notre professeure de japonais,
Thomas Bellorini est notre professeur de chant,
Ido Shaked est notre professeur d’hébreu,
Françoise Berge est, depuis toujours, notre professeure de diction,
Dominique Palmé a été l’interprète très savante de Kinué Oshima, de Tadashi Ogasawara et de Hiromi Yokozawa, Kôtaro Nakajima, Einojô Hayase et Ai Hirasawa,
Marie Holzman et Françoise Lauwaert ont été, pour nous, les bouleversantes éclaireuses des sombres secrets de la Chine,
Amanda Tedesco assistée par Lucile Cocito a capté des centaines d’heures de répétitions et les a classées,
Marie Constant a transcrit des dizaines de versions des scènes avec l’aide de Flávia Lorenzi, Lucia Leonardi, Eugénie Agoudjian, et gouverne les sous-titres, en alternance avec Lucile Cocito, Amanda Tedesco et Alexandre Zloto,
Nous avons tous reçu l’aide puissante et indispensable des diverses brigades d’amis venus du monde entier, d’assistants expérimentés ou de stagiaires encore novices et dont la gentillesse et l’aide sont inestimables :
Au bois :
Jessy Hurot, Thomas Verhaag, avec l’aide de Zacharie Charlier, Justine Colas, Marie Colmaire, Manon Ellinger, Elena Grateau, Adèle Hamelin, Antoine Jal, Elina Jevanoff, Axelle Johannin, Yijun Li, Camille Magne, Julien Monnet, Tristan Naillon, Idalina Pereira Neves, Jade Segard, Lola Seiler, Romane Perron, et les élèves du Lycée des Métiers du Bois Léonard de Vinci (Paris XVème),
Au fer :
Marie Colmaire, Axelle Johannin, Yijun Li, Julien Monnet, Sibylle Pavageau,
Aux costumes :
Eva Allègre, Coline Allemand, Mathilde Bailly, Annelyse Berger, Adèle Billy, Clarisse Breton, Pauline Champagne, Cannelle Charlanes, Solène Corvasier, Ariane Faye, Mathilde Herbinière, Camille Herbst, Nathan Houdre, Anaëlle Leplus, Charlotte Maréchal, Aziliz Métailler, Ariana Peck, Roxanne Pilato et à leur entretien : Selma-Sophie Kip,
Aux lumières :
Ramin Amiri, Paul Argis, Vincent Gerbault, Ilona Gomez Dinis, Jenny Irma Mebou Vavo, Eloi Pointeau, Coline Yacoub, Ghil Meynard,
Aux peintures et patines :
Fabrice Cany, Martin Maniez et Liza Brengues, Joseph de Laubier, Malou Gartin, Lilo Jacob, Donovan Protin, Cléo Ringeval, Emma Valquin, Cécile Carbonel,
À la traduction japonaise :
Mohamed Ghanem, Yuka Toyoshima,
À la cuisine :
Paban das Baul, Samir Hamdoune, Alain Khouani, Suganthi Natarajan, Luis Sagot, Mimlu Sen,
Sans oublier :
La brigade des renforts traditionnels de nos amis : Simon Abkarian, Myriam Azencot, Maixence Bauduin, Brontis Jodorowsky, Catherine Schaub-Abkarian, Paul Platel et la troupe des Évadés, Koumarane Valavane et la troupe de l’Indianostrum, ainsi que Anastasiia Ternova,
Et la brigade des stagiaires collégiens et lycéens :
Judith Bouffier-Devillez, Jeanne Bourva, Lison Crespin, Mell Fleury, Mathilde Gmyrek-Sas, Mae Guillemard, Armelle Le Gouvello, Gabriel Leroy, Ninon Lhôte, Diego Mangado, Nora Mine Cambazzu, Luna Scolari, Lili Toussaint, Beatriz Vernere.
PENDANT CE TEMPS…
Charles-Henri Bradier, notre co-directeur, s’affairait à toutes les grandes affaires et le fait toujours,
Étienne Lemasson et Pascal Gallepe faisaient et font de même aux complexes affaires administrativo-techniques,
Astrid Renoux gouvernait et gouverne toujours les affaires administratives avec l’aide de Marie Constant, Joséphine Supe, et Tiphaine de Laurière.
Rolande Fontaine ne lâche pas les affaires comptables,
Liliana Andreone, Sylvie Papandréou, Svetlana Dukovska, Mylena Heymann sont toujours aux affaires publiques,
Franck Pendino tient bon les affaires éditoriales,
Maria Adroher-Baus, Sylvain Jailloux font face aux affaires locatives avec les aides alternées de Myriam Azencot, Ariane Bégoin, Marysol Gomez, Mylène Ibazatène, Nadine Le Lirzin, Lucia Leonardi, Masoma Rezaie, Frédérique Voruz,
Karim Gougam, Azizulah Hamrah, Dickey Khangchung, Josse Decousser sont aux fourneaux, avec l’aide de Samir Hamdoune,
Kanako Do-Carmo Ferreira est leur professeur de cuisine populaire japonaise,
Thomas Félix-François et Catherine Schaub-Abkarian ont composé les affiches et le tract publicitaire,
Catherine Schaub-Abkarian outre ses conseils et sa recherche pour l’accueil a calligraphié et dessiné les éléments du programme que Thomas Félix-François a mis en page,
Nora Azémar-Sandholm, Mame-Diarra Ba-Ba, Aref Bahunar, Maixence Bauduin, Julia Carrera, Manon Falippou, Andrea Formantel, Magdalena Galindo, Marianne Giraud, Samir Hamdoune, Nicolas Katsiapis, Alain Khouani, Naweed Kohi, Seear Kohi, Quentin Lashermes, Lucia Leonardi, Justine Louvel, Jason Marcelin-Gabriel, Pamela Marin Munoz, Vincent Martin, Willy Maupetit, Suganthi Natarajan, Philippe Ngo Quang Thu, Sibylle Pavageau, Paul Platel, Nina Polisset, Gaëtan Poubangui, Valérie Pujol, Masoma Rezaie, Nina Rodrigues, Shohreh Sabaghy, Lola Seiler, Kristina Skorikova, Stéphane Trotel tiennent et animent alternativement le bar de notre théâtre et Sylvie Papandréou a sillonné tous les supermarchés asiatiques pour en trouer les accessoires,
Fanny Pujo et Marc Pujo sont nos grands soigneurs,
Michèle Laurent nous photographie,
Marcel Ladurelle est notre luthier,
Haroon Amani, Hakim Beg Rahmani, Nowrouz Soltan se partagent les rondes de nuit,
Janos Nemeth est chargé de l’entretien,
Mame-Diarra Ba-Ba et Stéphane Trotel conduisent la navette de la Cartoucherie en alternance,
Thomas Félix-François a conçu notre site, avec les dessins de Clémentine Yelnik et de Catherine Schaub-Abkarian.
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Le Théâtre du Soleil est soutenu par le Ministère de la Culture ainsi que par la Région Île-de-France et la Ville de Paris.
Un spectacle coproduit avec le TNP et la Maison de la Culture d’Amiens-Pôle européen de création.
Avec le soutien de Park Avenue Armory (New York).
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Au Japon, merci à :
À Sadogashima :
Atsushi Sugano et Kodo, qui par leur amitié ont été, une source d’inspiration et de joie profonde,
Yoko Aoyagi, la professeure de Nô, Yashio Hino, le propriétaire du temple, Hiromu Iiyama, le spécialiste des mines d’or et du chant Yawaragi, Tetsuo Ikeda, l’historien, Yoshio Iwami, le pêcheur, Nakahara San, la marchande de chaussures, Namiko Nakano, la glaneuse d’histoires, Takeshi Nishihashi, le maître de marionnettes Bunya Ningyo, Takako Ogasawara et sa mère Keiko Kusaka, « gardienne » du temple familial,
À Tobishima :
Toshiko Honma, la villageoise, Yoshikazu Sawaguchi, le pêcheur, Yoko Watanabe, le propriétaire de l’hôtel,
À Kyoto :
La Fondation Inamori pour son soutien incommensurable,
Sayaka Hiroki et Ryo Shinogi pour leur accompagnement,
Benoît Jacquet, l’architecte, Nakata Osamu, le forestier, Diego Pellecchia, le chercheur à l’université, Yôji Sasaki, le maître de costumes, Tatsushige & Haruna Udaka, la famille de Nô,
Tamasaburo Bando pour sa quête absolue de la beauté,
Le Tokyo Metropolitan Theatre pour sa constante confiance,
Yasuo Adachi, maître d’atelier du Kabuki-za, Susan Buirge & Jiro Nemoto, Richard Collasse, Patrick De Vos, Satoru Kishi, prête shinto et danseur de Sada shin-noh, Masa San, Morinoki Hostel, Otaru-Hokkaido, Laurent Pic, Daigoro Tachibana, l’acteur de Taishu Engeki, Laurent Teycheney,
Midori Okuyama et Hanako Horiuchi, Tamaki Sumigawa, nos guides et interprètes indispensables au cours des divers voyages.
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Merci à :
Rebecca Robertson (Park Avenue Armory), Jean Bellorini (TNP), Laurent Dréano (Maison de la Culture d’Amiens),
Merci à nos amis :
Eugenio Barba, Marcel Bozonnet, Pascal Brice, Gilles Brion, Armance Bugniet-Cury, Béatrice Camelot, Jean-Gabriel Carasso, Carolyn Carlson, Antoine J. Chami (Hardware Audio R&D), François Croquette, Madeleine Favre, Armen Godel, Philippe Janvier-Kuriyama, Wang Keping, Michèle Kergosien, Robert Marx, Elaine Méric, Gaëlle Méric, Béatrice Picon-Vallin, Françoise Robin, Eun-Ju Song, Catherine Suard, Wes Williams, Nathaniel Herzberg,
Merci à :
Anne Bottard (Lycée des Métiers du Bois Léonard de Vinci), Marie Cammeo Humbert (Korean Air), Ilona Chung (Asie Fabuleuse), Nathalie Hance (Crédit Coopératif), Joël Huthwohl, Corinne Gibello (BnF).
Merci à :
Florence Aubenas pour son travail incomparable,
Jean-Claude Lallias, Marie-Laure Basuyaux, Cécile Roy (Pièce (dé)montée, Canopé) pour leur tenace et courageuse croisade pédagogique et leur fidélité,
Sylvie Hudelot pour sa veille dominicale de notre libraire,
Nicolas Monniot, Julio Rodrigues (Plamon et Cie) pour leur patiente fidélité et leur accompagnement bienveillant lors de nos travaux de maçonnerie,
Merci aux 38 élèves de la classe théâtre de 4ème et de 3ème du Collège Chateaubriand de Villeneuve-sur-Yonne et à leur professeur de français et de théâtre Jérôme Rouillon,
Et un grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont généreusement consacré quelques heures de leur temps — ou plus — et qui ne sont pas ici nommés, à qui nous voulions faire plaisir en les accueillant et qui nous l’ont rendu au centuple.
Enfin merci à :
Martine Franck, qui, même de l’au-delà, continue, avec ses photos, de nous envoyer des signes d’affection,
Et à Marcel Giuglaris, Guy-Claude François, Bernard Zitzermann, Louis Joinet, Gérard Hardy et Jean-Pierre Tailhade qui de loin, peut-être, qui sait, veillent sur nous, tout comme Didier Bezace et Philippe Adrien.
Le spectacle a été créé le mercredi 3 novembre 2021 à la Cartoucherie.