Lire notre chronique sur l’exposition de Marc Desgrandchamps
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Le jour.
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Réalisés.
A quoi avez-vous renoncé ?
À rien.
D’où venez-vous ?
De chez moi.
Qu’avez-vous reçu en dot ?
Une éducation.
Qu’avez vous dû “plaquer” pour votre travail ?
Rien.
Un petit plaisir — quotidien ou non ?
L’apéritif.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres artistes ?
La maladresse, l’absence complète de ce que l’on nomme le sens du bricolage.
Où travaillez vous et comment ?
Dans mon atelier pour la peinture, et à l’extérieur pour le reste. Je travaille régulièrement.
Quelles musiques écoutez-vous en travaillant ?
Toutes les musiques.
Quel est le livre que vous aimez relire ?
Tous les livres de Jorge Luis Borges.
Quel film vous fait pleurer ?
La Prisonnière du désert de John Ford.
Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez-vous ?
Un type qui se rase les cheveux pour atténuer le fait qu’il n’en a plus beaucoup.
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
À tout le monde.
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
Londres en 1964.
Quels sont les artistes dont vous vous sentez le plus proche ?
Tous les bons d’hier et d’aujourd’hui. Mention spéciale à Hannah Hoch et Artémisia Gentileschi.
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Tout vinyle enregistré entre 1964 et 1972, tendance soul, jazz, pop, que je ne connaîtrais pas.
Que défendez-vous ?
Rien.
Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?
Rien.
Enfin que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question ?“
Très drôle.
propos recueillis pour lelitteraire.com par jean-paul gavard-perret le 18 décembre 2012