Ce que disent les paysages
Jérémy Liron poursuit ce qu’il définit comme « le sentiment de présence ». Mais sa peinture paysagère dépeint moins le monde que le regard qui le surprend et le retient contrairement à ce qui se passe dans le monde où l’oeil virevolte.
Sa série des Paysages, initiée en 2005, réunit un ensemble de formes et de lieux. Chaque pièce en constitue un fragment.
L’architecture et la végétation occupent une place essentielle dans un foisonnement des couleurs.
Et l’artiste de préciser : “C’est comme dans ces rêves : vous vous surprenez dans une situation, mais rien ne raconte comment vous êtes arrivés là. Il vous reste seulement maintenant à faire face, à explorer ou répondre à ce qui vous sollicite”.
Liron offre de tels lieux en des plans dont le langage est repérable tant sa poésie est particulière.
jean-paul gavard-perret
Jérémy Liron, Les parages, galerie Isabelle Gounod, Paris, du 12 juin au 24 juillet 2021.