Pandemia
La photographe libanaise américaine Rania Matar montre dans sa série On Either Side of the Window comment le printemps a changé nos vies sous l’effet de la pandémie du Covid.
Les routines ont changé car les villes ont obligé le maintien à la maison de leurs habitants.
Les images illustrent comment ils ont passé leur temps de latence. Dans ce but, l’artiste a contacté ses amis pour prendre leurs portraits en établissant une connexion et les photographier à travers une fenêtre.
Rania Matar montre donc une vie au point mort car réduite au confinement.
Ses photographies mettent l’accent sur la collaboration entre le photographe et ses modèles. Elles ou ils deviennent des acteurs par l’interaction demandée.
Néanmoins, existent dans toutes ces prises des postures trop évidement surjouées pour culminer dans une vision en profondeur.
L’ensemble reste ainsi plus déceptif que pertinent et véritablement troublant.
jean-paul gavard-perret
Rania Matar, On Either Side of the Window, Portraits During COVID-19, Cornell Fine Arts Museum, Winter Park, Florie, du 2 février au 9 mai 2021.