Prendre soin de son enfance
Elisabetta Gatti, évoque, depuis Triuggio (province de Monza et de la Brianza), la maison de sa grand-mère car c’est pour la photographe “un lieu où se mêlent des souvenirs de jeux, de sourires, de douceurs chouchoutes et aussi de convivialité silencieuse”.
L’artiste y découvre l’harmonie “car ma grand-mère et moi nous nous aimions bien que nous n’en parlions jamais.“
Manière pour elle de spéculer sur notre propre rapport au temps qui passe et de réfléchir à l’attachement, à la douceur, aux joies, aux douleurs de l’existence.
Sa grand-mère devient en quelque sorte son double. La créatrice mêle portraits et choses vues du quotidien pour donner à ces instants une sorte d’éternité.
Le monde, le vivant s’offre dans cette maison où la tendresse prend les accents de tous les jours.
A travers eux, c’est aussi de son enfance que la photographe continue de prendre soin.
Le tout dans des caresses implicites et muettes.
jean-paul gavard-perret
Elisabetta Gatti, Bien que nous n’en parlions jamais, L’oeil de la photographie, Paris, janvier 2021.
Bonjour, je suis Elisabetta Gatti, l’auteur de ce projet photographique. J’ai vous écrit un email parce que j’ai identifié des informations incorrectes dans cet article.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer mes meilleures salutations. EG
bonjour,
merci de votre retour et de nous faire part de vos corrections afin que nous puissions les intégrer.
cordialement,
la rédaction du litteraire.com
Je vous remercie pour votre attention.
Meilleures salutations,
Elisabetta Gatti