Jules Vipaldo, Sédition

Déce­voir avec (h)auteur

Celui qui a reçu déjà le prix Marie-Chantal Nobel pour l’ensemble de l’œuvre qu’il n’a pas encore écrite et qui pré­fère taper sur des bam­bous pour être numéro “hun” que faire la bam­boula (ce qui reste à prou­ver) pour­suit sa route fleu­rie en fai­sant du gringue à la langue afin ‘en déglin­guer les robes de soie et de soirée.

Sédi­tion est une petite suite à son Ban­quet de pla­fond bien plus indé­pas­sable que furent les ban­quets de Pla­ton. Dans le Bas Berry comme sur la “Crotte d’azur”, le  poète, vif Aldo, maçonne  ses vati­ci­na­tions. C’est pour lui le  meilleur moyen d’échapper à “la pâtée pour tchat”.
Bref, il déçoit avec hau­teur, crou­pit mais sur orbite ex orbi, crie amore l’arbitre (lorsque c’est une femme) et écrase l’infâme comme les pieds de ses par­te­naires avides de tango argent teint.

Auteur sans hau­teur, il fomente sa rébel­lion des lettres en pre­nant le maquis de Sade comme modèle de bars à basses. Ceux de la Croi­sette où se croisent  les mon­gols du ghotta. Lupin de garenne,  il se fait voleur de feu en nou­vel hys­té­rique de la Sal­pê­trière.
Ainsi, il reste le Séra­phin Lam­pion her­géen qui ne tient pas Ricœur à la pen­sée de n’être que ce qu’elle est. C’est-à-dire pas grand chose comme le trouve chaque jour BFM télé, CNews et Elle c’est I.

jean-paul gavard-perret

Jules Vipaldo, Sédi­tion, Tin­bad Texte, Edi­tions Tin­bad, Paris, jan­vier 2021, 28 p. — 4,00 €.

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