La recherche d’une vérité intérieure
L’exposition présente les reportages de voyages de la photographe. Chacun est à la mesure des autres dans des sortes de serments visuels et des promesses au sein de prises et visions qui développent un présent mythologique, dans des suites d’ententes tacites. Car toute sa vie, Morath est restée une chroniqueuse surtout avec les images mais aussi par les mots.
Certains de ses reportages sont célèbres et sont devenus des classiques du genre comme lorsqu’elle montre les gens de Venise dans leur dimension quotidienne. Pour elle et comme elle l’écrit : “La photographie est essentiellement une affaire personnelle: la recherche d’une vérité intérieure”.
L’exposition permet de voyager en Italie, en Espagne pour Pablo Picasso. En URSS (lors de son premier voyage dans le pays, en 1965, elle y était avec son mari, Arthur Miller, alors président du PEN club). D’autres sections de l’exposition comprennent ses voyages en Iran et à New York ainsi que les portraits qu’elle a réalisés tout au long de sa carrière.
S’y retrouve son art des portraits, mais aussi bien de passants que de célébrités : Igor Stravinsky, Alberto Giacometti, Pablo Picasso, Jean Arp ou Audrey Hepburn.
jean-paul gavard-perret
Inge Morath, La vita. La fotografia, Museo Diocesano «Carlo Maria Martini», Milano, du 19 juin au 1 novembre 2020.