L’Ecrivain (héros du livre) se rend dans Palace de Verbier, dans les Alpes suisses, à la fois pour passer des vacances et écrire un livre en l’honneur de son éditeur (De Fallois) à qui il doit tout.
Il se retrouve mêlé — volontairement ou non - à une bien étrange affaire…
Il remarque que la chambre 622 n’existe pas. Les explications du groom pour notifier cette transformation restent vaseuses. Et, à l’insu de son plein gré, il plonge sous forme feuilletonnesque dans les affres d’une famille des plus riches banquiers suisses qui justifie l’effacement du numéro de chambre : il est en effet malséant de venir se faire assassiner dans le plus sélect des hôtels de Verbier.
Peu à peu, le déferlement du doute s’écope mais en rien les pulsions.
Et le Genevois nous entraîne dans cette énigme en tentant de faire tomber les masques.
L’ensemble reste laborieux et ne peut — au mieux — que faire considérer ce roman comme un divertissement anecdotique et estival.
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jean-paul gavard-perret
Joël Dicker, L’Enigme de la chambre 622, Editions de Fallois, 2020, 669 p. — 23,00 €.