Eddie Cochran, The Indispensable Eddie Cochran 1955 –1960

Etoile filante du rock

Après une brève asso­cia­tion avec son “faux” frère — pour répondre à une cer­taine mode — dans une  coun­try déjà très éner­gi­sée et une tour­née en Cali­for­nie, le label Liberty — plus que pauvre dans la nais­sante Rock Music -  enga­gea Eddie Cochran pour riva­li­ser avec Pres­ley (RCA) et Gene Vincent (Capi­tol). Le label eut le nez fin.
L’artiste de 18 ans enre­gistre “Twenty Flight Rock” avec She­hart et Connie Smith à la contre­basse jouée en un style “slap”. C’est tout de suite un suc­cès.
D’autant que Cochran est beau gosse et fait deux appa­ri­tions remar­quées au cinéma : dans le mythique “La Blonde et moi” et “Una­med Youth”.

Il part ensuite en tour­née dans tous les USA puis tombe dans la balade qui évis­cère le carac­tère rocka­billy et libé­ra­teur de ses pre­miers suc­cès. Mais il sort des griffes de son pro­duc­teur de Liberty, Waron­ker, et renoue avec le suc­cès.
Il par­tage des tour­nées avec entre autres Buddy Holly, Lit­tle Richard, Gene Vincent dans le monde entier, de l’Australie et la Grande Bre­tagne où il trouve la mort lors d’un acci­dent du taxi qui le rame­nait au pays natal qui  man­quait tant à l’artiste  (il pré­féra tou­jours le tra­vail en stu­dio que les concerts)..

Avec des suc­cès tels que “C’Mon Eve­ry­body”, “Sit­tin’ in the Bal­cony” et son inter­pré­ta­tion de Sum­mer­time Blues, Cochran reste une étoile filante — mais étoile tout de même — qui contri­bua à faire connaître le Rock et à implan­ter la nou­velle musique qui allait enva­hir de monde avant de deve­nir sa culture impli­cite.
Il mou­rut juste avant que le Rock pre­mier passe un temps à la trappe pour lais­ser la place à un rock édul­coré et insi­pide façon Ricky Nel­son et Pres­ley seconde manière.

Toutes les com­po­si­tions et les  inter­pré­ta­tions de Cochran res­tent des fan­tas­tiques “must” sans comp­ter ses par­ti­ci­pa­tions  musi­cales secon­daires qui finirent par l’ennuyer.
A ce titre, Cho­chran jusqu’à la fin resta fidèle à une ligne de vie per­son­nelle éloi­gnée de bien des strass et effets..

jean-paul gavard-perret

Eddie Cochran, The Indis­pen­sable Eddie Cochran — 1955 –1960, Fré­meaux et Asso­ciés, Vincennes.

1 Comment

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One Response to Eddie Cochran, The Indispensable Eddie Cochran 1955 –1960

  1. Christian-Edziré Déquesnes

    Excellent ! Je trouve que c’est bien que Le Lit­té­raire consacre des articles à des artistes “rocks”.

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