Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire — Tome 7 : “L’arbre aux corbeaux”

Les trois enfants Bau­de­laire, qui ont perdu leurs parents dans un ter­rible incen­die, sont à la recherche d’un tuteur…

Les trois enfants Bau­de­laire, Vio­lette, Klaus et la petite Pru­nille, qui ont perdu leurs parents dans un ter­rible incen­die, sont tou­jours à la recherche d’un tuteur digne de ce nom. Chose dif­fi­cile car l’infâme comte Olaf est à leur pour­suite pour s’emparer de leur for­tune. Il a même enlevé leurs seuls amis, les Beaux­draps (tome 5 : Piège au col­lège). La nou­velle idée de Mr Poe, un ban­quier timide qui gère leur héri­tage, est de les confier cette fois à une muni­ci­pa­lité, dans le cadre d’un pro­gramme inti­tulé “Il faut tout un vil­lage pour éle­ver un enfant”. Et voilà nos héros adop­tés par une bour­gade entière, sur­nom­mée VDC… un nom qui pour­rait être le seul indice sus­cep­tible d’aider les Bau­de­laire à retrou­ver leurs amis. Mais nos “adop­tés” déchantent vite, car toute la ville est régie par des règles idiotes et les enfants doivent par­ti­ci­per aux tâches les plus dures. Hor­reur suprême : les cor­beaux y pul­lulent et sont aussi sacrés que les vaches en Inde ! Mais voici que sur­gissent des petits mes­sages en vers concoc­tés par Isa­dora Beaux­draps. Les enfants arriveront-ils à les décryp­ter et à déli­vrer leurs amis sans retom­ber dans les griffes d’Olaf ?…

Chaque tome de la série Les désas­treuses aven­tures des orphe­lins Bau­de­laire est réel­le­ment un régal, et l’on rou­git presque de sou­rire des mal­heurs d’autrui, en l’occurence de celui de nos orphe­lins. L’écriture de Lemony Sni­cket, digne d’un Dickens, est tel­le­ment sur­pre­nante, le style est si riche que l’on ne peut que suc­com­ber au bon­heur de lire ces pal­pi­tantes aven­tures. L’oeuvre connaît un suc­cès phé­no­mé­nal outre-atlantique et gagne main­te­nant l’Europe. Chaque épi­sode contient des rebon­dis­se­ments bien étu­diés, où l’invraisemblable devient cré­dible. Ici, arbre aux cor­beaux, fon­taine inso­lite, mont­gol­fière habi­table sont des res­sorts inté­res­sants de l’action. L’auteur conti­nue d’enrichir le voca­bu­laire des plus jeunes à toute occa­sion et trans­pose une ambiance trés dix-neuvième. Le mys­tère entou­rant le nar­ra­teur et ses liens avec les enfants semble s’éclaircir un tout petit peu, et l’on attend avec impa­tience la suite, sans oublier que ces Désas­treuses aven­tures des orphe­lins Bau­de­laire devraient être sous peu por­tées à l’écran avec Jim Car­rey dans le rôle d’Olaf ! Cor­beau… oh par­don, chouette !!!

franck bous­sard

Lemony Sni­cket, Les désas­treuses aven­tures des orphe­lins Bau­de­laire — Tome 7 : “L’arbre aux cor­beaux”, Nathan jeu­nesse (à par­tir de 10 ans), 2004, 256 p. — 12 €.

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