Jean-Luc Manz, Une promenade de ce côté

Réduc­tion­nisme géométrique

Le tra­vail de Jean-Luc Manz, dans son réduc­tion­nisme géo­mé­trique, crée une brèche. Elle ouvre le monde des appa­rences par appro­fon­dis­se­ment de ses pans sou­dain écar­tés.
D’un élé­ment com­pact et opaque émergent des “ strates ” de cou­leurs abruptes.

L’oeuvre sug­gère la consis­tance et l’inconsistance de cet espace, de ce lieu qu’on nomme l’art au-delà des sur­faces ras­su­rantes en atti­rant l’oeil sur l’ailleurs. Nous péné­trons ainsi dans une série de nomen­cla­tures par­ti­cu­lière.
Elles per­mettent de sai­sir ce qui, jusque là, était perçu comme de l’inconsistant ou de la pure abs­trac­tion signalétique.

Nous décou­plant de nos visions acquises, l’oeuvre fait accé­der, pour reprendre une for­mule de Qui­gnard, à “ la dépo­la­ri­sa­tion de celui qui voit le pôle ”.
Elle nous pro­pose, si nous en accep­tons le “ deal ”, de nous extraire de nos com­plai­sances de vue et d’entendement qui font de nous les hôtes de notre entêtement.

jean-paul gavard-perret

Jean-Luc Manz, Une pro­me­nade de ce côté, gale­rie Sko­pia, Art contem­po­rain, Rue des Vieux-Grenadiers 9, 1205 Genève +41 22 321 61 61du 2 juin au 4 juillet 2020.

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