Francine Auvrouin, Visages, dessins et sculptures (exposition)

Le mariage de l’innocence et de la violence

Nul folk­lore dans la manière que pos­sède Fran­cine Auvruoin de “dé-visager’ les visages. Sur­gissent d’étranges icônes en guise de psy­ché.. Ce qui peut sem­bler l’insolite est tiré du domaine de l’insondable jusque par les bles­sures de cer­tains portraits.

Complexes et com­po­sites, ces figu­ra­tions tiennent donc de l’histoire des Mys­tères du Moyen Age comme de l’aventure plas­tique post­mo­derne. S’y conjuguent diverses com­bi­nai­sons et agglo­mé­rats de signes dans le mariage de l’innocence et de la vio­lence. Ces agglo­mé­rats mettent au défi les attentes visuelles.
S’y mêlent des élé­ments sombres et mena­çants et d’autres plus en clarté. L’ensemble com­mu­nique un sens perturbant.

Tout se fonde sur, dit-elle, “l’insupportable désastre dans lequel nous sommes avec nos guerres et géno­cides”. Et cela n’est pas prêt de s’arranger.
C’est pour­quoi Fran­cine Auvrouin recueille les hommes tels qu’ils sont au sein de leur grappes humaines.

D’où la den­sité émo­tion­nelle d’oeuvres qui jouent de réfé­rences cultu­relles, popu­laires mais les méta­mor­phosent.
L’art montre ce dont le corps est plein sans en chas­ser l’esprit.

jean-paul gavard perret

Fran­cine Auvrouin, Visages, des­sins et sculp­tures, Gale­rie Gavart  5 Rue d’Argenson, Paris 8ème, du 28 jan­vier au 8 février 2020.

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