Bienvenue à Gattaca (Andrew Niccol)

Un enfer moderne aussi insi­dieux que bio-tech
Dans un futur proche, à Gat­taca, où la ségré­ga­tion géné­tique est omni­pré­sente, les êtres par­faits sont géné­ti­que­ment sélec­tion­nés dès leur nais­sance. Voués à une vie de suc­cès, ils sont les seuls à pou­voir par­ti­ci­per aux pro­grammes spa­tiaux de l’école de Gat­taca où l’on forme les offi­ciers de la flotte aérienne de la Gat­taca Cor­po­ra­tion. Mais Vincent Free­man, jeune homme géné­ti­que­ment impar­fait qui n’a qu’un désir, aller dans l’espace, atteindre les étoiles, par­vient à inté­grer en fal­si­fiant les tests conti­nuels un ins­ti­tut de recherches spa­tiales.
Né par amour, d’une fécon­da­tion in utero et non in vitro, dans un labo­ra­toire, Vincent, l’un de ces « exclus » a tout au plus réussi à inté­grer le centre spa­tial de ses rêves d’adolescent avec un poste de balayeur. Aidé de Jerome Eugene Mor­row, un valide devenu para­plé­gique dont il endosse l’identité « par­faite », Vincent s’ingénie à trom­per tous les sys­tèmes de contrôle de Gat­taca. Une semaine avant son départ pour Titan, le direc­teur de l’Agence Spa­tiale est assas­siné : tous les membres du pro­gramme deviennent dès lors des sus­pects. L’enquête poli­cière se res­serre sur les traces de Vincent…

La science et le des­tin
G
attaca inter­roge cha­cun sur les consé­quences éthiques de ses choix dès lors qu’il est pos­sible de sélec­tion­ner le sexe de son enfant, sa cou­leur de peau, ses capa­ci­tés intel­lec­tuelles, en un mot son futur. Dans une société où l’artificiel est roi, où les sen­ti­ments n’ont pas plus de valeur que de la mau­vaise urine, la part de la nature appa­raît de plus en plus réduite. Où quand nor­ma­lité équi­vaut à défi­cience géné­tique. La pro­créa­tion au sens propre à dis­paru ici, puisque ce sont les géné­ti­ciens et leurs bat­te­ries d’ordinateurs, de pro­grammes sophis­ti­qués qui gèrent la crois­sance du fœtus. Tout le pro­pos d’Andrew Nic­col vise pour­tant à ména­ger une zone d’espoir pour tous les Non-valides de demain. Au cœur du film, il convient d’y insis­ter, se trouve la rela­tion duale entre les deux frères Free­man (si bien nom­més) : l’un, Vincent (Ethan Hawke), myope et gau­cher, est né natu­rel­le­ment, exposé au hasard, tan­dis que l’autre, Anton, est le résul­tat de mani­pu­la­tions géné­tiques des­ti­nées à le « pro­té­ger » de la mala­die et à lui réser­ver plus tard une place parmi l’élite qui dirige le pays.
Dès la nais­sance Vincent semble condamné à végé­ter parmi la com­mu­nauté des « sous-hommes » asser­vis par ceux qui détiennent un patri­moine géné­tique impec­cable. Le pré­lè­ve­ment san­guin opéré sur Vincent pré­voit que l’enfant ne vivra guère plus de trente ans et qu’il souf­frira de graves pro­blèmes car­diaques. Malingre et gauche, Vincent n’est pas cou­vert par les assu­rances des écoles où ses parents ont du mal à l’inscrire. Mais la volonté dépasse par­fois le déter­mi­nisme phy­sio­lo­gique et le jeune homme paria va deve­nir « pirate géné­tique » par l’entremise d’un mal­frat, payé pour mettre en contact « Non-valides » et « Valides » déchus. Car la force de Vincent, c’est qu’il est animé d’une pas­sion, d’un espoir que la géné­tique ne peut maîtriser.

Ainsi Jerome (Jude Law), pro­mis par la géné­tique aux plus beaux des ave­nirs (mais Mor­row n’est-il pas un len­de­main avorté ?), a-t-il vu sa vie broyée à la suite d’un acci­dent de voi­ture. Para­plé­gique alcoo­lique, il cède son iden­tité et ses déchets cor­po­rels (sachets de sang, d’urine, de cils, poils et de squames) à Vincent, le « taré » de ser­vice aux imper­fec­tions rédhi­bi­toires, afin de l’aider à trom­per les savants de Gat­taca, et par­ti­ci­per ainsi à son idéal. Quand la puri­fi­ca­tion n’a de sens que géné­tique, quand la moindre par­ti­cule de peau, le moindre che­veu peut vous tra­hir, quand la pro­preté est assi­mi­lée à la sain­teté, il ne reste plus qu’à endos­ser l’identité d’un homme des­tiné à être spa­tio­naute. Vrais frères par leur appé­tit de résis­tance à l’ordre des choses, Jerome (qui va se faire appe­ler Eu-gene !) et Vincent sont plus proches l’un de l’autre que Vincent et Anton.
Frau­deurs paten­tés qui mettent leur vie en péril et bafouent l’ordre éta­bli, cha­cun sert d’intermédiaire à l’autre pour goû­ter ce qui est inter­dit sinon. Leur ren­contre, nouée sous l’égide, croit-on, d’un pacte à la Faust, va per­mettre à Vincent d’accéder à son rêve et à Jerome, cloué sur son fau­teuil rou­lant, de pour­suivre par pro­cu­ra­tion sa brillante car­rière. Ensemble, dans une étrange osmose, ils vont exploi­ter les failles du sys­tème en échan­geant bien plus que leurs iden­ti­tés. Manière de sou­li­gner que la science et la géné­tique ne peuvent contrô­ler l’ensemble des para­mètres régis­sant l’existence humaine. Que le hasard consti­tue la pâte du monde empi­rique au même titre que la nécessité.

Le meilleur des mondes, entre clo­nage humain et eugé­nisme
A
ndrew Nic­col, qui aime à brouiller les pistes, pré­sente avec Bien­ve­nue à Gat­taca un thril­ler d’anticipation où le polar et la science-fiction font bon ménage. Cette mélan­co­lique fable d’anticipation se veut en même temps une para­bole sur le dépas­se­ment indi­vi­duel. Le futur dépeint connote sans cesse, il est vrai, une proxi­mité qui ne laisse pas de trou­bler le spec­ta­teur. Tout est mis en œuvre pour attes­ter, à plus d’un titre, que Gat­taca n’est pas si éloi­gné que cela de notre mode de vie (dès le début du film l’histoire est dans un « futur pas trop loin­tain » (« the not-too dis­tant future ») grâce à une phrase incrus­tée tel un sous-titre à l’image). La thèse sous-jacente est que nul n’a le droit d’« orien­ter » l’avenir. Avec cette illus­tra­tion du brû­lant sujet du clo­nage humain et du tota­li­ta­risme géné­tique new age, Andrew Nic­col pro­duit une froide esthé­tique gla­ciale, un uni­vers asep­tisé mais fami­lier parce que sou­tenu par une ima­ge­rie (véhi­cules, vête­ments, coupe de che­veux) des années 40–50 et une lumière aux tons jaune iri­des­cent qui nimbe chaque être et chaque chose dans un halo de pro­bable intem­po­rel.
Par la force des choses, chaque être est comme dépos­sédé de lui-même, englouti par des cos­tumes inva­riants et des décors linéaires qui s’autorisent seule­ment des cercles et des spi­rales comme paran­gon fif­ties d’esthétique (clin d’œil du réa­li­sa­teur au sur-place de l’ennui en mal d’épicentre qui tourne sur lui-même ?). Étouffé par une société de castes où tout ce qui excède l’ordonnancement lisse, aus­tère et gris est banni.

Dans le meilleur des mondes géné­tique, le contrôle social et poli­cier repose sur l’ADN de chaque indi­vidu. Le terme GATTACA est d’ailleurs direc­te­ment lié à la géné­tique puisque les lettres com­po­sant le mot ren­voient aux bases chi­miques sui­vantes : G pour Gua­nine, A pour Adé­nine, T pour Thy­mine et C pour Cyto­sine. Sur Gat­taca, les Hommes sont divi­sés en deux grands groupes : les Valides et les Non-valides. Les pre­miers, issus de sélec­tions géné­tiques, occupent les postes à res­pon­sa­bi­lité, alors que les seconds, à la santé défi­ciente ou au quo­tient intel­lec­tuel trop faible, ne peuvent aspi­rer qu’à des emplois subal­ternes. Tout défaut phy­sique étant dans cette société éli­miné avant la nais­sance, les tech­no­lo­gies médi­cales sont mises en ques­tion au regard du fac­teur de mani­pu­la­tion de l’avenir qu’elles induisent. A ce titre, on peut ima­gi­ner ce que pour­rait révé­ler une écho­gra­phie si elle était pous­sée à son terme : la connais­sance des mala­dies sus­cep­tibles d’affecter l’embryon doit-elle dans ce cas influer su la déci­sion des parents ? Atten­tion alors, car la science-fiction affi­chée pour­rait bien être un signe avant-coureur de l’eugénisme qui se déve­lop­pera demain dans nos cités.

La société du tout-génétique
O
n peut décrire le film comme l’illustration ciné­ma­to­gra­phique d’une for­mule de James Wat­son, prix Nobel de méde­cine en 1962 avec Wil­kins et Crick : « Nous avons long­temps pensé que notre futur était dans les étoiles, main­te­nant nous savons qu’il se trouve dans nos gènes ». Il est incon­tes­table que depuis le début des années 60, le pro­grès de la géné­tique a per­mis aux indi­vi­dus de gué­rir de nom­breuses affec­tions. Dis­ci­pline cura­tive mais aussi pré­ven­tive, cette science invite à pen­ser un futur où, pré­ci­sé­ment, tout ce qui affecte l’Homme pourra être contrôlé, mesuré, éra­di­qué. La tri­so­mie comme la migraine.
Pour autant, Bien­ve­nue à Gat­taca ne se réduit pas à un érein­te­ment de la géné­tique. Il s’agit plu­tôt de mettre l’accent sur le sens éthique d’une dis­cri­mi­na­tion impli­quée par une nou­velle tech­no­lo­gie : com­ment, demande Nic­col, faire la dif­fé­rence entre une mala­die bénigne et un mal létal ? Jusqu’où aller dans la sup­pres­sion des infec­tions, pré­sentes et/ou vir­tuelles, au nom de l’amélioration de l’être humain ? Telle une spi­rale sans fin qui n’est pas sans évo­quer la struc­ture héli­coï­dale de l’ADN décou­verte par Wat­son, Wil­kins et Crick (et à laquelle ren­voie sans doute l’escalier moderne, à la dia­bo­lique cour­bure, de Eugene dans le film), ce ques­tion­ne­ment demeure en suspens…

La ques­tion du séquen­çage du génome humain
L’accom­plis­se­ment de ce pro­jet scien­ti­fique (soit la déter­mi­na­tion de l’ordre de nos trois mil­liards de nucléo­tides) sou­lève jus­te­ment moult polé­miques dans la mesure où sa réa­li­sa­tion a été ren­due pos­sible par une société com­mer­ciale, ce qui accen­tue l’enjeu éco­no­mique que repré­sente le séquen­çage « car­to­gra­phique » du patri­moine géné­tique. Ainsi que l’illustre « Bien­ve­nue a Gat­taca », avoir accès à la carte du génome humain faci­li­tera certes la recherche de trai­te­ments pour les mala­dies héré­di­taires.
Pré­sident de la Foun­da­tion on Eco­no­mic Trends, l’écrivain amé­ri­cain Jeremy Rif­kin a ainsi pointé que le « droit a l’intimité géné­tique sera la grande reven­di­ca­tion du XXIe siècle. Séquen­cer la moindre par­tie de l’ADN humain, ana­ly­ser les séquences du génome, c’est favo­ri­ser l’émergence de nou­veaux trai­te­ments de la part du corps médi­cal. Mais éga­le­ment encou­ra­ger la course aux béné­fices et à la concur­rence dans un contexte de recherche bio­tech­no­lo­gique fré­né­tique en vue du mono­pole suprême. Dans son livre Le siècle Bio­tech, Rif­kin affirme que les bio­tech­no­lo­gies portent en elles « le germe de l’eugénisme, la com­mer­cia­li­sa­tion des gènes, et une vaste “pol­lu­tion génétique” ».

Si les récentes expé­ri­men­ta­tions de clo­nage humain ont contri­bué au dis­cré­dit de l’image de la bio­tech­no­lo­gie, c’est moins cette der­nière en tant que telle que l’usage qu’on en fait qui se trouve sur la sel­lette. Chaque jour en effet les cher­cheurs uti­lisent le clo­nage de pièces d’ADN ou de cel­lules humaines pour étu­dier les trai­te­ments à même de répondre à cer­taines patho­lo­gies ou créer les pro­téines humaines uti­li­sables dans des appli­ca­tions médi­cales (40 % des pro­jets de déve­lop­pe­ment sont consa­crés au pro­blème du can­cer). En ce sens, Bien­ve­nue à Gat­taca est l’exact miroir de cette imbri­ca­tion de craintes et d’espoir devant les pro­messes de la bio­tech­no­lo­gie. Un miroir aussi pâle qu’inquiétant qui, parce qu’il réflé­chit tout en fai­sant (se) réflé­chir, nous inter­roge sur le rôle des droits de l’Homme face au déve­lop­pe­ment de la géné­tique. Jusqu’où les tests géné­tiques, les dépis­tages multi-niveaux nous entraîneront-ils ? Le fichage géné­tique sera-t-il la règle abso­lue ? Inévi­table antienne pour le moins phi­lo­so­phique : le pro­grès scien­ti­fique et tech­no­lo­gique en train de se déployer sera-t-il mis au ser­vice de l’humain ou portera-t-il atteinte à nos droits fon­da­men­taux ? Où com­men­cera, où s’arrêtera, dans de telles condi­tions, la vie pri­vée des indi­vi­dus ? Il n’est pas inin­té­res­sant d’ailleurs, dans ce contexte, de voir que Vincent « réus­sit » à contour­ner les obs­tacles qui se dressent sur son che­min parce qu’il veut arri­ver à ses fins par tous les moyens. Une telle concep­tion, prag­ma­tique, de la réa­li­sa­tion de soi, vaut usuel­le­ment comme la néga­tion de toute éthique. Mais dans un monde où celle-ci n’existe pas, nier l’éthique revient para­doxa­le­ment à en invi­ter une autre… ou une nouvelle.

Quand la SF rejoint l’enfer
Sous une archi­tec­ture lisse, des tenues épu­rées et des phy­sique par­fai­te­ment struc­tu­rés (Irène qu’incarne Uma Thur­man est le modèle même de la per­fec­tion plas­tique), le film nous met en pré­sence d’un enfer moderne aussi insi­dieux que bio-tech. Hymne à la géo­mé­trie tatillonne et à l’hygiène pur­ga­trice, Gat­taca évoque, par le biais d’une somp­tueuse pho­to­gra­phie, une beauté froide aux arrêtes vives, vide de tout sen­ti­ment authen­tique. Le contraste entre cer­taines scènes, froides et métal­liques, poli­ciè­re­ment feu­trées, les scènes en exté­rieurs inféo­dées au sacre du Rétro et le filtre du flash-back dési­gnent à quel point la cha­leur humaine s’est éva­po­rée de cette cité où les der­niers signes d’humanité se trouvent dans les étoiles qui narguent les Non-valides (Sla­wo­mir Idziak, direc­teur de la photo polo­nais, a tra­vaillé sur la tri­lo­gie Bleu, Blanc, Rouge avec Kies­lowski).
Point d’orgue de cette com­po­si­tion aty­pique, la musique siru­peuse et aérienne de Michael Nyman — à qui l’on doit entre autres les B.O de La leçon de piano, Drow­ning by num­bers, Mon­sieur Hire — évoque avec force nos­tal­gie un para­dis inac­ces­sible, à des années-lumière des habi­tuelles stri­dences syn­thé­tiques des films de S-F. Le ves­tige peut-être de ce que la vraie per­fec­tion est là, sous les yeux ou à por­tée d’oreilles, de tous ; et que chaque pro­ta­go­niste est capable de se réa­li­ser s’il arrive à accep­ter et assu­mer ses défauts tout en appre­nant à exploi­ter au maxi­mum le poten­tiel qui som­meille en lui. En hom­mage à une huma­nité enfin faillible, au-delà du ver­dict d’une carte d’identité géné­tique, la der­nière phrase du film conclut : « Il n’y a pas de gène pour l’esprit humain ». L’acquis pèse désor­mais dans la balance autant que l’inné.

Long­temps avant le A.I. de Ste­ven Spiel­berg, le néo-zélandais Andrew Nic­col dis­sèque en fines lamelles dans ce traité S-F anti-eugénique (le para­doxe c’est qu’il n’est pas bourré d’effets spé­ciaux) qui est aussi conte phi­lo­so­phique intem­po­rel, le bon­heur insou­te­nable éma­nant déjà des œuvres de George Orwell ou d’Aldous Hux­ley. Pro­je­tée dans l’avenir, la géné­tique contem­po­raine et ses dérives n’en res­sortent point gran­dies. Entre le sus­pense lié au pro­jet de Vincent (accom­plir son rêve d’enfant en dépit du Sys­tème) et la réha­bi­li­ta­tion de notions telles que l’amour, l’amitié et la fra­ter­nité, Andrew Nic­col par­vient avec son pre­mier film (et script), à nous offrir une vision cau­che­mar­desque du futur.
Un futur où la société a depuis belle lurette fait son deuil de tout sen­ti­ment. Où se dis­tille en fili­grane un racisme d’autant plus inquié­tant qu’il s’élabore à par­tir de cri­tères scien­ti­fiques irré­fu­tables… Bien­ve­nue à Gat­taca a reçu le prix spé­cial du jury au fes­ti­val de Gérardmer/Fantastic’art en 1998.

Pour nous mettre en garde contre un ave­nir high tech aussi noir, Gau­mont Colum­bia Tris­tar Home Vidéo, qui a lancé le dif­fi­cile pari de la qua­lité numé­rique des images et du son, fait béné­fi­cier ce DVD du déve­lop­pe­ment de la tech­no­lo­gie Super­bit, pro­cédé d’encodage digi­tal garan­tis­sant un débit audio et vidéo de près de trois fois supé­rieur à celui d’un DVD tra­di­tion­nel. Le prix à payer est qu’aucun bonus, ô infa­mie !, n’accompagne cette seconde édi­tion de Bien­ve­nue à Gat­taca en DVD.
Mais en retour le spec­ta­teur se régale d’un piqué quasi par­fait, d’une net­teté maxi­male des arrière-plans et d’un somp­tueux rendu des cou­leurs. Fina­le­ment, le futur, ce n’est pas si mal !

fre­de­ric grolleau

Bien­ve­nue à Gat­taca
Réa­li­sa­tion : Andrew Nic­col
Acteurs : Ethan Hawke, Uma Thur­man, Jude Law, Gore Vidal, Alan Arkin, Loren Dean
Dis­tri­bu­teur : Gau­mont Colum­bia Tris­tar Home Vidéo
Année : 1997
Bonus : Edi­tion Super­bit
Prix indi­ca­tif : 30 €

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