Cécile Coulon, Une bête au paradis — Rentrée littéraire 2019

Un ensemble sur­fait sous faux genre de tragédie

Tout se passe d’abord au “Para­dis” : à savoir, dans une ferme iso­lée en pleine nature avant qu’un couple se délite. Cécile Cou­lon se dit ins­pi­rée par  La nuit du chas­seur et  les films de Cha­brol. Voire… Certes, il y a un dépu­ce­lage au moment où l’on tue le cochon.
Mais l’objectif du livre reste flou dans une fin ter­rible et l’ensemble demeure sur­fait sous faux genre de tragédie.

Et qu’importe si  l’homme civi­lisé est ici dépassé et déposé hors temps par sa propre nature pour finir comme nour­ri­ture aux cochons. Le drame pay­san reste du côté des sté­réo­types avec une grand-mère tai­seuse et pleine de bon sens et un héros mas­cu­lin bel­lâtre.
Tout est un peu trop sur­joué lit­té­rai­re­ment dans ce Rabo­liot fémi­ni­sant. Peu est de trop.

jean-paul gavard-perret

Cécile Cou­lon, Une bête au para­dis, edi­tions l’Iconoclaste, 2019, 352 p. — 18,00 €.

 

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Filed under On jette !, Romans

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