Anick Roschi, Je vous fleure & Seconde vie

Ceci est la matière de ses rêves (ou presque)

Anick Roschi nous livre ses chan­sons bien douces même si ses per­son­nages bas­culent cul par-dessus tête —  mais en tout bien et tout hon­neur. Des bou­teilles s’ouvrent, des repas se prennent sur le pouce et l’index levé vers des auto­mo­biles impru­dentes.
Néan­moins, tout devient une affaire de fleurs. Et c’est bien là le bou­quet car c’est le pré­texte à des dérives pri­me­sau­tières. La fleur a, si l’on peut dire, bon dos et par­fois un “timide sexe” sur les “cuisses d’hiver”.

Sous pré­texte de comp­tine, le rose cythère ne s’enterre ni à Ornans, ni ailleurs. C’est d’une clan­des­ti­nité par­faite : elle fait se pâmer d’aise les ama­teurs de bou­quets explo­sifs.
Chaque fleur rap­pelle qu’au com­men­ce­ment était le sexe. Et — espé­rons le ainsi — le plus long­temps possible.

Olym­pia tient la corde et nous ne lâche plus dans l’écriture allègre de la sensation.

jean-paul gavard-perret

Anick Roschi, Je vous fleure & Seconde vie, Stel­la­ma­ris édi­tions, Brest, 2019, 64 p. et 44 p.

1 Comment

Filed under Poésie

One Response to Anick Roschi, Je vous fleure & Seconde vie

  1. Jeanne

    Egrai­ner les Dou(bs)ces fleurs de Franche-comté?

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