Henri Foucault, Le corps, infiniment (exposition)

Avène­ment du corps

Henri Fou­cault pho­to­gra­phie le corps pour sa dimen­sion sculp­tu­rale et loin de toute anec­dote ou inten­tion fan­tas­ma­tique adja­cente. Ses pré­sen­ta­tions brouillent les pistes – et c’est un euphé­misme.
L’avènement du corps oscille entre le rêve et la magie.

Les exer­cices n’ont plus rien à voir avec le simple Eros. Les corps ne sont plus ceux de pou­lardes ou de coqs far­cis des don­nées immé­diates de la conscience ou de la libido. La femme n’est plus la ravie à la crèche offerte. Les bijoux du mâle, elle les ravit.
Si bien que la pho­to­gra­phie garde sa pro­priété en propre. Et qu’importe si l’homme (le mâle) y prend de sacrés râteaux ou n’y trouve pas son compte.

jean-paul gavard-perret

Henri Fou­cault, Le corps, infi­ni­ment, Gale­rie Thierry Bigai­gnon, 9 Rue Char­lot, 75003 Paris, du 4 avril au 18 mai 2019.

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Erotisme

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