Istin, Lambert et Stambecco, Merlin — Tome 6 : “l’Ermite et le Nid”

Ce 6e tome contant la jeu­nesse de Mer­lin clôt un pre­mier cycle d’aventures.

 Merlin est né de l’union d’un esprit des airs et d’une vierge. Elévé par sa mère et Blaise, il est désor­mais tombé sous la coupe d’Ahès, une déesse cel­tique qui ne veut pas voir dis­pa­raître les anciens dieux au pro­fit du Dieu unique. Pos­sédé par l’esprit du Cromm Cruach (cf tome3), il est néan­mois assailli de doutes, et Ahès lui fait alors don d’un chau­dron capable de don­ner la vie éter­nelle, à l’image du Saint Graal.
Dans le même temps, le peuple d’Avalon ainsi que le roi de Lon­di­nium pré­parent leur résis­tance face à l’invasion du royaume d’Avalon et peut être de la Grande Bre­tagne. Les dames du Lac cherchent à ral­lier défi­ni­ti­ve­ment le Roi Constan­tin à leur cause, et elles cherchent des alliés parmi les Nains, les farouches guer­riers de la forêt enchan­tée d’Ebor. La guerre est de plus en plus proche, et Ahès conti­nue ses per­fides manipulations.

 Sixième tome de Mer­lin, “l’Ermite et le Nid” clôt un pre­mier cycle d’aventures, pré­sen­tant la jeu­nesse tour­men­tée de Mer­lin et sa dua­lité constante. Cho­sir entre le Bien et le Mal, l’Amour ou la Haine, la chré­tienté ou les anciennes reli­gions, autant de dilemnes aux­quels le jeune Mer­lin et son entou­rage sont confron­tés dans un monde en pleins bou­le­ver­se­ments. Libre mélange de fan­tasy et de légende, l’histoire de Mer­lin qui nous est ici contée revi­site l’épopée de l’avant Graal, d’ailleurs il semble que Mer­lin se lan­cera dans la conquête d’Excalibur (avant Lan­ce­lot) dans le cycle sui­vant.
Le gra­phisme d’Eric Lam­bert reste d’une qua­lité épous­tou­flante, et le scé­na­rio com­plexe et mys­té­rieux de Jean-Luc Istin séduit tou­jours autant. Les planches sont magni­fi­que­ment mises en cou­leurs par Stam­becco, et l’album a un final à cou­per le souffle.
La quête de Mer­lin n’en est donc qu’à ses pré­mices, il va fal­loir être patient pour l’appréhender dans sa tota­lité. Que voulez-vous : le Graal, ça se mérite !