Philippe Thireau, Le bruit sombre de l’eau — Flamme vive

Un plai­sir de lec­ture « en sauts et gambades »

Cet ouvrage est le pre­mier de la col­lec­tion « La dia­go­nale de l’écrivain » des édi­tions Z4. Elle a pour but d’ouvrir sur des aspects péri­phé­riques d’auteurs en des textes dont le genre hybride n’imposerait pas à priori une publi­ca­tion livresque.
Celui qui offrit chez le même auteur des textes majeurs « Soleil se mire dans l’eau » (avec Flo­rence Daudé), « Mor­telle faveur et j’entends les chiens » donne ici un texte sur sa démarche en confron­ta­tion avec les pho­to­gra­phies de Flo­rence Daudé pro­longé par une dérive sur le haïku et une vision d’une femme de lettres oubliée : Isa­belle de Char­rière (“Belle de Zuy­len”), éphé­mère amante de Ben­ja­min Constant.

Avec sim­pli­cité et ala­crité, l’auteur, plus que de dis­ser­ter, pro­pose deux pro­me­nades intel­li­gentes sur à la fois sa concep­tion de l’art et un épi­sode plai­sant et cui­sant de l’histoire lit­té­raire. Le pre­mier texte est sans doute plus consé­quent. Mais le second ne manque pas de piments et d’ouverture. Les deux per­mettent — cha­cun à leur manière — de s’égarer sous des ramures convain­cantes et imper­ti­nentes.
C’est un plai­sir de lec­ture « en sauts et gam­bades ».

jean-paul gavard-perret

Phi­lippe Thi­reau,  Le bruit sombre de l’eau — Flamme vive, Z4 édi­tions, 2018, 76 p., –9,50 €.

Leave a Comment

Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, En d'autres temps / En marge, Essais / Documents / Biographies

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>