Koralie, Indigo Blood Project

Les har­mo­nies de Koralie

Kora­lie est plus connue hors de France que dans son pays d’origine. Née en 1977 à Mont­pel­lier, elle vit à Bayonne avec son mari Supa­Kitch. Après des études en éco­no­mie, elle a étu­dié l’architecture. Et elle découvre à Tou­louse le graf­fiti. Elle entre­prend aus­si­tôt des œuvres murales aussi bien à Tokyo, New York, Ber­lin, Bar­ce­lone, Paris, Phi­la­del­phie, Hô Chi Minh, Los Angeles, Bang­kok, que Cape Town, entre autres.
Elle s’est ins­pi­rée de la culture des pays qu’elle rejoint en rete­nant les struc­tures de monu­ments emblé­ma­tiques et des rituels ani­mistes. Son esthé­tique géo­mé­trique est pleine de sym­boles qui mêlent dif­fé­rentes sources de même que l’art tra­di­tion­nel et contem­po­rain afin de créer des sortes de cane­vas aux mul­tiples har­mo­nies et selon divers types de dynamiques.

Elle a réa­lisé plu­sieurs livres dont Le car­net de des­sins de Kora­lie, à colo­rier » et col­la­bore avec de nom­breuses marque comme Kid Robot, Ree­bok, entre autres. A une forme de ratio­na­lité struc­tu­rale se mêle une poé­sie des cou­leurs dans une sorte de joie « pure », débri­dée quoique contrô­lée. Tout est excen­trique mais selon une exal­ta­tion qui passe par des orga­ni­sa­tions d’ensemble parfaites.

jean-paul gavard-perret

Kora­lie, Indigo Blood Pro­ject, Jona­than Levine Pro­jects, Jer­sey City, avril 2018.