La Repubblica
Marlon Brando, l’urlo di un debuttante in ‘Un tram che ci chiama desiderio’
di ANNA BANDETTINI
Pubblicato il 02 dicembre 2017
Il 3 dicembre 1947 andava in scena a Broadway il dramma di Tennesse Williams, poi portato al cinema nel ’51 conquistando quattro Oscar e lanciando la carriera del protagonista. In Italia andò in scena nel ’49 diretto da Luchino Visconti con Gassmann e Mastroianni
La leggenda vuole che fosse proprio su un tram, su cui girovagava da studente, che il giovanissimo e inquieto Tennessee Williams si facesse l’idea di un dramma che svelava il lato oscuro del sogno americano.
Forse i tram non c’entravano proprio niente, ma quel che è certo è che quella storia divenne il capolavoro di Williams, un testo amato, odiato, comunque conosciuto in tutto il mondo, una pietra miliare del teatro e del cinema che ancora oggi si continua a leggere e a vedere rappresentato con interesse ed emozione.
Settant’anni fa, il 3 dicembre del 1947, debuttava a New York , al Barrymore Theatre, una delle grandi sale di Broadway, Un tram che si chiama desiderio, (il titolo originale è A streetcar named desire), una storia in tre atti che alzava il velo sulla macchina oppressiva della famiglia, sull’anima ipocrita dei pregiudizi, la feroce stupidità delle paure morali. Williams, che scriveva drammi teatrali dal ’36, veniva dal successo, nel ’44, di Zoo di vetro, chiamato a collaborare per alcune sceneggiature per Hollywood (cosa che fece malvolentieri), aveva conosciuto una serie di registi, tra cui Elia Kazan.
È lui a firmare il primo esordio sulla scena del Tram, quattro anni prima del film che diventerà un cult assoluto della cinematografia di tutti i tempi.
Si racconta che Kazan avesse finito il cast per la scelta degli interpreti abbastanza deluso, senza essere convinto di chi potesse prendere il ruolo del protagonista Stanley Kowalsky, uomo complesso, nevrotico, spigoloso, quando gli si presentò davanti, affannato e in ritardo per via di vari problemi con i mezzi di trasporto, un giovane attore, il miglior allievo dell’Actor’s Studio di New York, che conquista subito tutti, regista e autore. Era Marlon Brando che con Jessica Tandy (Blanche), Kim Hunter (Stella) e Karl Malden (Mitch) portò al successo il dramma. […]
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traduction :
La Repubblica
Marlon Brando, le cri d’un débutant dans Un tramway nommé Désir
par ANNA BANDETTINI
Publié le 02 décembre 2017
Le 3 décembre 1947 était mis en scène à Broadway le drame de Tennesse Williams, porté ensuite au cinéma en 51 en conquérant quatre Oscar et en lançant la carrière du protagoniste.
En Italie il monta sur scène en 49, dirigé par Luchino Visconti avec Gassmann et Mastroianni.
La légende veut que ce soit vraiment sur un tramway dans lequel il flânait d’étudiant, que le jeunet et inquiet Tennessee Williams se fît l’idée d’un drame, quil dévoilait la face obscure du rêve américain.
Les tramways n’y étaient peut-être vraiment pour rien mais ce qui est certain c’est que cetet histoire devint le chef-d’oeuvre de Williams, un texte chéri, haï, de toute façon connu dans le monde entier, une pierre angulaire du théâtre et du cinéma que l’on continue encore aujourd’hui à lire et à voir représenté avec intérêt et émotion.
Il y a soixante-dix ans, le 3 décembre de 1947, débutait à New York, au Barrymore Theatre, une des grandes salles de Broadway, Un tramway nommé désir (le titre original est A streetcar named desire), une histoire en trois actes qui levait le voile sur la machinerie accablante de la famille, sur l’âme hypocrite des préjugés, la sottise féroce des peurs morales. Williams, qui écrivait des drames théâtraux depuis 36, obtint le succès, en 44, avec Zoo de verre, et fut nommé pour collaborer à quelques scénarios pour Hollywood, chose qu’il fit à contrecoeur. Il avait connu une série de metteurs en scène, parmi lesquels Élie Kazan.
C’est lui qui signe le premier lancement sur scène du Tramway, quatre ans avant le film qui deviendra un culte absolu de la cinématographie de tous les temps. On raconte que Kazan avait fini le casting pour le choix des interprètes, assez déçu, sans être convaincu de qui pouvait bien prendre le rôle du protagoniste Stanley Kowalsky, homme complexe, névrotique, énervé, quand il se présenta devant lui, angoissé et en retard à cause de différents problèmes avec les moyens de transport, un acteur jeune, le meilleur élève de l’Actor’s Studio de New York qui les conquit tous, metteur en scène et auteur. Il était ce Marlon Brando qui, avec Jessica Tandy (Blanche), Kim Hunter (Étoile) et Karl Malden (Mitch) allait porter le drame au succès. […]
frederic grolleau
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