Il existe chez Vanda Spengler un art particulier de la “ prise ” . Par ses photographies, la créatrice peut à juste titre se considérer plus comme une artiste de tableaux et d’atelier. C’est pour elle là manière de s’extirper de ce qui a souvent constitué la “ grande ” photographie américaine avide de traquer la réalité de manière journalistique et documentaire.
Pour sa part, Vanda Spengler transforme le réel par la présence de la nudité.. Surgit un jeu entre le réel et l’artifice, entre l’imaginaire et ce qu’il fait sourdre des apparences. La photographe ne nie pas l’idée d’un conditionnement mais en concomitance se crée une imprégnation critique du regard porté sur les sujets où l’érotisme devient une cérémonie du chaos. La « cartographie » des clichés est novatrice. Les nus se transforment, ils servent à traquer par le jeu photographique une sorte d’inconscient.
L’artiste répond à la fameuse phrase de Deleuze dans Psychanalyse morte analysez (paraphrase de la phrase de Beckett « imagination morte imaginez ») : « l’inconscient ce n’est pas un « était » au lieu duquel « je dois advenir ». L’inconscient vous devez le produire ». Vanda Spengler le fabrique à travers ses « intersexions ».
lire notre entretien avec l’artiste
jean-paul gavard-perret
Vanda Spengler, Vanda Spengler, Editions des crocs électriques, Paris, 2017.
Merci pour ces mots. Me voilà agréablement surprise.
Vous pouvez suivre mon travail sur mon site:
Http://www.vandaspengler.com
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la rédaction du litteraire.com