Knut Hamsun, L’Homme secret

La toute récente publi­ca­tion de la tra­duc­tion en fran­çais de Den Gaa­de­fulde est une bonne occa­sion de reve­nir sur l’oeuvre de Hamsun

Voici un mince, un très court roman d’à peine trente et une pages dans l’édition ori­gi­nale de 1877 dont on peut avan­cer, sans guère de risque d’erreur, que peu de per­sonnes l’ont lu et goûté. De fait, il ne figure pas dans les œuvres com­plètes de Knut Ham­sun (1859–1952), celui qui est avec Tar­jei Vesaas (1897–1970) le plus grand écri­vain nor­vé­gien du XXe siècle, Nobel de lit­té­ra­ture en 1922 pour Fruits de la terre (Mar­kens grøde, 1917) qui répon­dait si bien à l’idéalisme sou­haité par Nobel pour les réci­pien­daires de son prix. De fait, Den Gaa­de­fulde (L’Homme secret) paraît peu défen­dable. Cli­chés, sen­ti­men­ta­lisme à outrance, voire miè­vre­rie pour le thème ; manque de recherche pour la forme : les com­po­santes de cette poi­gnée de pages ne méri­te­raient pas l’attention et ne vau­draient au mieux que comme docu­ment loin­tain pour l’œuvre à venir s’il ne s’agissait du pre­mier écrit jamais publié par l’auteur de Faim et de Pan, de la ren­contre entre le monde ima­gi­naire ham­su­nien et l’encre d’imprimerie.

Or, rien de ce qui vient de la main de Knut Ham­sun ne peut être tenu pour quan­tité négli­geable. Ce court roman, ou plu­tôt cette ten­ta­tive de dire, pour laquelle il n’aura pas de mots assez durs par la suite, n’est pas à ran­ger au rayon des curio­si­tés. Autant il serait faux de clas­ser l’opus pour ce qu’il n’est pas, sauf éty­mo­lo­gi­que­ment (un chef-d’œuvre), de même il serait absurde de ne pas le faire figu­rer au nombre des œuvres de Ham­sun. Sur plus de soixante ans d’écriture, ce cadet sans peur devien­dra le plus grand écri­vain d’un pays en train de naître en tant que nation indé­pen­dante et le maître incon­testé, l’inventeur per­pé­tuel, d’une langue ouverte qu’il ne cesse de libre­ment réajus­ter, rythme et timbre ensemble.

Pour­quoi alors ne pas sai­sir sa parole à la racine de son jaillis­se­ment ?
Lorsqu’à l’automne 1877, dans cette Nor­vège qui n’est encore pour un quart de siècle qu’une loin­taine pro­vince danoise recu­lée, du haut de sa grande taille, de sa pres­tance et de l’insouciance déci­dée de sa jeu­nesse, un jeune Romain qui n’a pas encore pris pour pseu­do­nyme le topo­nyme de Ham­sun, fran­chit d’un pas assuré la porte de l’éditeur Mikal Urdal au 106 de la Grand-rue (Stor­gata) de Tromsø, grande ville du Nord nor­vé­gien, il fran­chit du même coup les portes de la littérature. 

Origi­naire de Lil­le­ham­mer, ayant col­la­boré avec le grand poète Hen­rik Wer­ge­land, Urdal est fameux pour publier des textes d’auteurs aussi bien connus qu’obscurs. L’impétrant est, lui, un par­fait inconnu, tra­vaillant à mille métiers. Il a peut-être été tuteur et il est peut-être déjà maître d’école. Mais sur­tout il rêve d’écrire depuis long­temps et tire un manus­crit de sa poche en deman­dant à Urdal s’il est pos­sible de don­ner à ces quelques pages la forme d’un livre. Urdal trans­met les pages à son col­la­bo­ra­teur Simon Peder­sen Haug, qui a fré­quenté une école, et l’affaire, dont on ignore assez les termes finan­ciers, est conclue. Quelques cen­taines d’exemplaires sont alors impri­mées rapi­de­ment en carac­tères gothiques sur vilain papier jour­nal et des erreurs nom­breuses appa­raissent dans la typographie.

 

 

Lil­le­ham­mer

 

Au vrai, L’Homme secret appar­tient à l’ensemble des trois toutes pre­mières ten­ta­tives lit­té­raires de Ham­sun, qu’il ne serait d’ailleurs pas insensé de réunir un jour. Bjør­ger (1878), dont le titre est un pré­nom mas­cu­lin, est un roman peut-être plus abouti, qui se sou­vient, comme cer­tains pas­sages ici (l’habillement de Knud au cha­pitre 2, les remarques de Røn­naug sur les bonnes manières à la cam­pagne au cha­pitre 5) des romans pay­sans à suc­cès de Bjørn­son. Le poème est pour sa part une imi­ta­tion du Terje Vigen d’Ibsen, lui-même récit de la lutte d’un marin contre l’adversité, peut-être ins­piré de Coleridge.

Hamsun aurait écrit L’Homme secret pour impres­sion­ner son frère aîné et s’est empressé de faire par­ve­nir des exem­plaires chez lui. Un paral­lèle aussi : avec un jeune homme, arden­nais celui-là, qui à l’Alliance typo­gra­phique de Bruxelles, pro­pose en 1873 un livre autre­ment ren­ver­sant : l’Arthur Rim­baud d’Une sai­son en enfer. Tout comme le recueil de poèmes rim­bal­diens, dont on retrou­vera des cen­taines d’exemplaires intacts au début du siècle, le très fin petit roman — le livret — n’a connu stric­te­ment aucun suc­cès et, semble-t-il, pas de publi­cité (la presse, même locale, n’en fait pas une affaire), voire très peu de dif­fu­sion.
Il est à noter que des édi­teurs comme Urdal ont des moyens de dif­fu­sion ori­gi­naux, comme le col­por­tage. Le public de cette œuvre des com­men­ce­ments (debu­tar­beid) est celui des pay­sans et des pêcheurs plus que l’élite culti­vée urbaine. Il s’agit, avec cette lit­té­ra­ture de col­por­tage (kol­por­tas­je­lit­te­ra­tu­ren, voire tri­vial­lit­te­ra­tur) d’un monde lit­té­raire paral­lèle à celui de l’édition tra­di­tion­nelle (disons à Chris­tia­nia) et, outre les contes popu­laires et les romans de Bjørn­son, de l’une des trois sources notables d’inspiration pour ce livre.

Coup d’essai mais pas coup de maître : aussi tard qu’en 1916, alors que le nom de Ham­sun, qui s’est imposé dès 1890 à la publi­ca­tion de Faim (Sult) en Scan­di­na­vie, est déjà connu au-delà des fron­tières, on trouve encore in situ l’édition ori­gi­nale de Den Gaa­de­fulde au prix inchangé — et modique — de 40 øre. Le texte est ensuite donné en 1950 dans une édi­tion tron­quée : l’anthologie pro­po­sée par Eli Krog omet en effet le cha­pitre 5, “Les Gens de la ville”, qui, s’il n’est pas stric­te­ment néces­saire à la conduite de l’action et consti­tue un iso­lat, n’en four­nit pas moins un éclai­rage franc sur le carac­tère décidé de Røn­naug. C’est dans cette édi­tion que les rares, les très rares Nor­vé­giens qui connaissent le texte de L’Homme secret l’ont lu.

Si l’on en croit Krog — mais com­ment véri­fier ? — une réédi­tion serait parue à Brook­lyn dès 1925. En 1959, à l’occasion du cen­te­naire de la nais­sance du géant, le plus impor­tant édi­teur nor­vé­gien, Gyl­den­dal Norsk For­lag, publie le fac-similé d’un texte dif­fi­ci­le­ment trou­vable dont ne res­te­raient tout au plus aujourd’hui que vingt à vingt-cinq exem­plaires. En 2004, une édi­tion ori­gi­nale atteint les 160 000 cou­ronnes lors d’une vente aux enchères. La même année, c’est à la Société Ham­sun (Hamsun-Selskapet), co-éditrice de cette tra­duc­tion, que l’on doit la réédi­tion en Nor­vège de ce livre des juve­ni­lia, devenu quasi introu­vable. Pré­facé par Even Arnt­zen, Den Gaa­de­fulde était remis aux ora­teurs de la bien­nale ham­su­nienne 2004, consa­crée aux femmes ham­su­niennes (Ham­suns kvin­ner) sur les terres mêmes de Ham­sun, son royaume (Ham­suns­rike), et sous une lumière incroyable, stu­pé­fiante, dont la Nor­vège sep­ten­trio­nale a le secret.
 
Alors que la très grande majo­rité des écrits majeurs roma­nesques de Ham­sun a été tra­duite en fran­çais grâce à l’effort pion­nier de Régis Boyer, ce petit livre dis­cret est rendu en fran­çais 128 ans seule­ment après sa publi­ca­tion. Est-il passé à tra­vers les gouttes de la pluie ? Est-il invi­sible ? Que son pro­pos somme toute modeste ait décou­ragé édi­teurs et tra­duc­teurs (voire son auteur) paraît plus pro­bable. S’il est en effet une œuvre que son auteur n’a pas reven­di­quée, qu’il a même reniée, c’est celle-ci. Depuis Norholm, le 15 juin 1950, dans une lettre à Eli Krog — qui pré­pare une antho­lo­gie des pre­mières publi­ca­tions des prin­ci­paux auteurs nor­vé­giens — le vieux lion, aveugle et sourd, rap­pelle dans une lettre qu’il a, in illo tem­pore, édité à l’imprimerie Kjeld­seth un livre en prose dont il a oublié le titre. À deux ans de sa fin, le nona­gé­naire se sou­vient de ses débuts et, pour adap­ter l’un de ses titres, la boucle est bou­clée :
Mon pre­mier ouvrage était Den hem­me­li­ghed­sfulde Ö [l’Île mys­té­rieuse], imprimé chez Kjeld­seth. C’était en vers, de longues strophes. Mon deuxième était une esquisse en prose [skitse i prosa] - j’ai oublié le titre. Dans une lettre, il [Kjeld­seth] dit qu’il avait cor­rigé quelques-unes des pires fautes de ce ramas­sis d’idioties [sam­men­ra­blede Tøv]. Cela m’a énervé. Après cela, je n’ai plus rien publié chez Kjeldseth.

On note que Ham­sun se sou­vient de son pre­mier livre en poé­sie (existait-il vrai­ment ? On n’en a aucune trace et le roman de Jules Verne por­tant le même titre venait d’être tra­duit en norév­gien l’année pré­cé­dente) dont le titre convo­quait aussi l’imaginaire du mys­tère. Ham­sun se sou­vient moins du nom de l’éditeur que de celui de l’imprimeur, Gus­tav Kjeld­seth, qui aurait mis l’accent sur les nom­breuses fautes typo­gra­phiques. Mais l’oubli de ce livre date de plus longue main. Ainsi, alors même qu’il n’a que vingt-cinq ans, Ham­sun jette sur le papier une sorte de résumé bio­gra­phique déjà fau­tif à l’attention d’amis. On y apprend qu’il aurait publié en 1877 une sorte de bêtise, de chose (ting) publiée à Tromsø. En 1901, alors qu’on lui demande quel est son pre­mier opus, Ham­sun signale Bjør­ger, publié en 1878. Il se rap­pelle du livre de Bodø mais pas celui de Tromsø…

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Outre le fait de sou­hai­ter de grand cœur un bon cen­tième anni­ver­saire à la Nor­vège indé­pen­dante, pour­quoi tra­duire Den Gaa­de­fulde ? Quel est le sens de ce tra­vail ? À l’évidence, Even Arnt­zen le rap­pelle dans la pré­face de la réédi­tion nor­vé­gienne, le livre vaut pour deux choses guère dis­cu­tables : d’un côté, il offre — au nom d’une assi­mi­la­tion constante entre le jeune auteur et son héros — un por­trait du très jeune Ham­sun, den unge Ham­sun étu­dié en détails par Lars Frode Lar­sen. De l’autre, il pro­pose des thèmes fon­da­teurs qui revien­dront, ampli­fiés, bras­sés à l’extrême jusqu’à consti­tuer des poteaux d’angle imaginaires.

L’Homme secret est ainsi le por­trait en acte d’un jeune rêveur de dix-sept ans autant que l’annonce, même timide, du pro­jet glo­bal à venir. Un jeune auteur en effet. Il est stric­te­ment faux de faire com­men­cer la car­rière lit­té­raire de Ham­sun à Faim, de même que ses lettres ne débutent pas qu’en 1878, comme si le très jeune Ham­sun, à moins de 31 ans, n’avait rien publié, n’existait pas. Même faibles, inabou­ties, ces pages sont là. Le jeune homme de l’époque est déjà un être très complexe.

On a peut-être trop mis l’accent sur le vieil homme, cet auteur atta­chant, devenu sur ses vieux jours un aigle dans la tem­pête du fait de ses sym­pa­thies nazies, et qui fut long­temps dans son pays l’image du traître. Cette fai­blesse, cet éga­re­ment ont été — pour faire appel à un adjec­tif valable pour tout ce qu’écrit Ham­sun — humains. Et s’il est une chose qu’il n’a jamais tra­hie, c’est la beauté. Mais il est lar­ge­ment temps aussi de se retour­ner sur le pas­sage du très jeune Ham­sun. Avan­cée par Lar­sen, l’idée de relier les tra­vaux de jeu­nesse pour par­ler d’une mini-carrière lit­té­raire (en lit­terær mini-karriere) est vrai­ment séduisante.

Autre chose : com­ment ne pas recon­naître Ham­sun, ou ses héros, dans les atti­tudes de Kn. Peder­sen ? Ce jeune homme rêveur près d’une clô­ture, plus rêveur qu’il n’est per­mis ? Kn. Peder­sen ! Ce fils de pay­san tra­vesti, ce vilain petit canard des contes qui rédige aussi vite et aussi bien une quit­tance ? Kn. Peder­sen, dont les amis savaient que l’écriture était aussi belle que précise !

Dans Den Gaa­de­fulde, Ham­sun parle de lui à la pre­mière per­sonne, à cœur ouvert, sans masque. Le blanc de la page est presque comme un miroir ima­gi­naire. Liberté, goût du rêve, de la marche, de l’errance, amour de l’amour et du monde natu­rel : toutes les qua­li­tés qui font la fraî­cheur et la grâce non­pa­reille des héros ham­su­niens sont là, in nucleo. Et les grandes orien­ta­tions aussi. Qui ne le voit ? Les grands thèmes ham­su­niens sont là, à com­men­cer par l’amour écla­tant qui lie homme et femme, tel que le court roman Vic­to­ria le décli­nera de manière sin­gu­lière, flam­boyante, lyrique. L’amour et les roses, ou le monde de la nature nor­vé­gienne sous une lumière qui n’appartient qu’à elle, sont dits ici sans fard.

Il est donc pos­sible de créer des pas­se­relles entre le livret et les romans ulté­rieurs. Un seul exemple : l’anti-Knud Peder­sen, son rival et sa figure de contraste bur­lesque, le gro­tesque étu­diant Horn, décrit de manière très néga­tive dans la page la plus écrite, la plus tra­vaillée — et la plus dif­fi­cile à rendre — du roman, est l’un des ava­tars de l’intellectuel tel que, sa vie durant, Ham­sun le détes­tera. On retrou­ve­rait cette charge contre les pédants sous les traits du doc­teur dans Pan, du prêtre Las­sen dans Enfants du temps, d’Eleseus dans Les Fruits de la terre ou encore sous ceux du phi­lo­logue Frank dans Femmes à la fontaine.

Un mot sur le sous-titre, Une his­toire d’amour du Nord­land (En Kjaer­li­ghed­shis­to­rie fra Nord­land) : si la carac­té­ri­sa­tion du roman d’amour ne fait aucun doute, si l’amour est déjà cette force cos­mique que dira dans sa plus belle expres­sion — courte aussi — Vic­to­ria, la loca­li­sa­tion géo­gra­phique du sous-titre n’a aucun sens tant l’action, la faune, la flore, mais aussi le dia­lecte, sont sans rap­port aucun avec la Nor­vège sep­ten­trio­nale. Effet d’annonce, dès lors ? Appel à un lec­to­rat pri­sant les romans d’amour ? Sou­hait de dire aux gens du Nord qu’il écrit sur leur vie ? Sous-titre lui-même secret, énig­ma­tique ? Il semble qu’en s’en remet­tant à ces mots, Ham­sun, s’il en est à l’origine, signi­fie très sim­ple­ment qu’il a rédigé ces pages en étant lui-même au Nordland.

Un mot sur la tra­duc­tion du titre. Den Gaa­de­fulde appe­lait lit­té­ra­le­ment “L’Énigmatique”, voire “L’Homme énig­ma­tique” ou “L’Homme plein d’énigmes”. Mais ce rendu avait quelque chose de sec, de tech­nique. Que Ham­sun ait eu recours à l’idée de mys­tère dès son titre Mys­te­rier, inter­di­sait d’en faire usage. On s’en est tenu à une tra­duc­tion volon­tai­re­ment plus simple, peut-être plus plate, L’Homme secret, dont les mots valent pour leur auteur. Knut Ham­sun, homme secret, est une asser­tion tou­jours véri­fiée. Notons seule­ment que l’adjectif gaa­de­fulde, appli­qué plu­sieurs fois aux héros — notam­ment mas­cu­lins — de Ham­sun, sug­gère l’idée d’une vertu quasi magique de charme, voire de sor­ti­lège. Qui, à ces lati­tudes où les Lapons sont tenus pour les maîtres de l’art secret, s’en éton­ne­rait ? Il est éga­le­ment remar­quable que le terme gaa­de­fulde n’apparaisse pas dans le texte avant la toute der­nière place, celle du mot ultime, le fin mot de l’énigme.

Une anec­dote, pour ter­mi­ner, au sujet d’un homme qui les pri­sait pour­tant fort peu. Déses­pé­rant de pou­voir écou­ler les stocks de ce tra­vail aussi encom­brant que peu prisé, l’éditeur Urdal — qui, dans sa bou­tique, ven­dait aussi des jouets ! — crut bon de vendre les maigres exem­plaires dans des pochettes-surprises (forun­dring­ska­per), pla­çant sans le savoir l’œuvre sous le signe de la sur­prise. C’est de cette manière que ce tout court roman (faut-il aller jusqu’à par­ler de nou­velle ?), dont il faut bien se gar­der d’exagérer la por­tée, mais dont on ne sau­rait non plus pas­ser l’existence sous silence pour autant, vient jusqu’à nous.
 
Voyons-le, alors, comme un petit ruis­seau (Aa) à tra­vers la prai­rie (eng) de l’œuvre. C’est d’ailleurs, pré­ci­sé­ment, le tout début du texte, son entame et son “la” :
Tæt ved en liten skov­be­krand­set Høi, ved hvis Fod en lille Aa snoede sig gjen­nem den fagre Eng…

Lire Ham­sum en français…

Faim (1890) - tra­duc­tion Régis Boyer.
Mys­tères (1892) — tra­duc­tion Ingunn Guil­hon.
La Lit­té­ra­ture à la mode (1892) — tra­duc­tion Régis Boyer.
Pan (1894) — tra­duc­tion Georges Sau­treau.
Vic­to­ria (1898) — tra­duc­tion Ingunn Guil­hon.
Vaga­bonds (1927) — tra­duc­tion Jean Peti­thu­ge­nin.
August le marin (1932) — tra­duc­tion Régis Boyer.
Sur les Sen­tiers où l’herbe repousse (1949) — tra­duc­tion Régis Boyer.
L’Homme secret (1877) — tra­duc­tion Pierre Grouix

   
 

Knut Ham­sun, L’Homme secret (tra­duit du nor­vé­gien par Pierre Grouix — pré­face de Régis Boyer), édi­tions Rafael de Sur­tis / Edi­tin­ter / Hamsun-Selskapet — 15,00 €.

Édi­tions Rafael de Sur­tis
7 rue Saint Michel
81170 CORDES SUR CIEL

 
     

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