Valerio Geraci est un photographe italien né à Palerme et basé à Paris, en France. Il commencé sa carrière en tant qu’avocat après ses études en droit à l’Université Bocconi de Milan. En 2014, il a changé de cap pour se consacrer à sa passion : la photographie. «Le lendemain du jour où j’ai fini de lire À L’est d’Éden de Steinbeck, j’ai été submergée par la peur et le courage qui m’ont poussé à dire à mon père que je voulais être photographe », écrit-il. Il travaille en tant que photographe et vidéaste indépendant depuis 2015 dans les domaines de l’intérieur, du lifestyle et du portrait.
Depuis 2020, il est professeur adjoint au Paris College of Art et développe également des projets à long terme sur le paysage et le portrait, principalement dans son pays d’origine, la Sicile, et aux États-Unis. Son travail a été publié par des magazines tels que AD Magazine, Ideat, Vogue France, Le Monde, etc. et exposé en France, en Italie, en Allemagne, au Canada et aux États-Unis.
Il va en Amérique presque chaque année depuis 2016, à la recherche de son rêve, pour embrasser la nostalgie de moments qu’il n’a jamais vécus si ce n’est à travers les arts. Ces voyages en Amérique sont des voyages à l’intérieur de lui-même, à l’intérieur de son inconscient, de son avenir et de la conscience : « je sais que je ne voudrai jamais m’arrêter.», écrit-il
American Eden est son premier livre photographique, et c’est sa manière de rêver de vivre aux États-Unis, « d’aller à l’école américaine, de parcourir les routes que Max et Dingo empruntent pour aller pêcher au Destiny Lake, partir à un concert à Los Angeles, en m’arrêtant pour manger dans un diner au sol à carreaux et dormir dans des motels. », précise-t-il.
Au-delà des paysage de l’Ouest américain, il capte des belles filles blondes et imagine des nuits avec Steinbeck, Kerouac, Bukowski et la photographe Dorothea Lange.
jean-paul gavard-perret
Valerio Geraci, American Eden, Penisola Edizioni, 2024, 120 p. — 25,00 €.