Il semble que les mots ont appris à se taire : au fond, tout est clair car la place est déserte. Comme un chat, elle se frise les moustaches avec ou sans raison. A quoi bon rajouter quelques mots à deux ou trois souvenirs pour rapiécer un peu de fil d’alléluia ?
Il s’agit de sortir pour ne rencontrer personne ou n’entrer nulle part. Se perd même la trace de soi-même. La preuve concrète de son passage par ici est ne plus pouvoir établir rationnellement la réalité de notre existence.
jean-paul gavard-perret
Photo inconnue