Con promis

(Pour­quoi se marier ?)

Seule fin et but de la vie, chaque femme peut se marier à n’importe qui et ne pas res­ter céli­ba­taires. Trou­vant à qui par­ler — ver­sant au besoin et par sécu­rité des fioles de colère sur cer­taines têtes -, elles semblent appré­cier la pers­pec­tive de l’hymen en exer­çant des talents autres que lit­té­raires. Et ce, pour satis­faire un beau jeune homme pauvre voire un bar­bon riche.

Ils peuvent s’épouser sans comp­ter sur la dif­fé­rence d’âge signi­fi­ca­tive. Chose faite, chaque maî­tresse de mai­son ne se condamne pas tou­te­fois à cette vie si des dif­fi­cul­tés approchent. Elle doit déve­lop­per sa créa­ti­vité afin de ren­ver­ser l’inégalité des sexes en pre­nant des mesures : don­ner des bains froids, enfer­mer l’obscène, dépravé, vic­time des excès de bois­sons ou du jeu. Elle prouve alors ces génie et éner­gie capables de tuer qui la blessent et lui nuisent.

Une telle expé­rience four­nit la cathar­sis dont chaque veuve devient l’artiste. Elle découvre son style : il ne dépend plus de l’humeur d’une « moi­tié » et demie de bière déjà promise.

jean-paul gavard-perret

Photo : Vanessa Moselle

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