Rous sceaux

(Du Doua­nier)

Le nom du Doua­nier devient un ani­mal. Il se lie aux autres qu’il peint et devient un être inédit, mais qui devint fami­lier à qui­conque. Ce n’est plus son visage qui me pro­tège depuis mon enfance mais ses gueules et ses museaux.

A ma droite, tout haut. A gauche très bas. Ils sont cen­sés être sau­vages mais je me sens en sécu­rité. L’effroi, je ne le recon­nais pas. Ce sont des têtes nou­velles : le visage allongé ou le men­ton élargi, yeux exor­bi­tés, mon­trant leur couleur.

Chez le second Rous­seau, le diable s’est retiré à recu­lons, les pans de son habit se sont trans­for­més en ailes. Qu’on les trans­forme en clo­chettes et en cous­sins, avec les­quels enve­lop­per notre tête.

jean-paul gavard-perret

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