Litres et ratures

(Com­ment ache­ver ?  — Ezra Pound)

Lauteur finit par décé­der. Ni tota­le­ment aliéné ni qu’ignorant en par­tie, son arro­gance para­si­taire et sa mélan­co­lie métho­do­lo­gique ne sont plus un des­tin. Très vite il fut conta­miné par la nature de sa désa­dap­ta­tion sans pour autant réagir à l’ontologie nihi­liste et des­truc­trice. Il s’est diverti par le masque de l’amusement avec une éner­gie contre l’éthique de la nos­tal­gie.
Peu à peu il a implosé par extinc­tion, inca­pable de créer un tra­vail sur le tri­nôme clas­sique : sujet nomi­nal, verbe et com­plé­ment. Son iro­nie, il la rêvait « rimorfologizzazione ».

Il la tenait de l’âne à l’homme et de l’homme à l’âne. En ruades, il ne fut capable que d’une forme de « des­truens » faite pour le vide absolu. Beau­coup lui ont demandé, le sou­te­nant, de se soi­gner et d’assumer un devoir civil.
Ayant mais, et jamais tourné vers la concré­ti­sa­tion d’esthète, il a enfin refusé sub­ver­sion et mys­tique. Deve­nant élytre bien loin des élites — et pour conclure, — il éponge sa santé du joyau viti­cole ita­lien. Ecco Val­po­li­cella ripasso.

 
jean-paul gavard-perret
 
Photo Lisetta Carmi

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Filed under Inclassables, Poésie

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