Quoique travaillé par ses tempêtes dans son crâne, Matteo Abbondanza ne peut tolérer le chaos dans ses paysages. L’imagination n’est pas là pour vagabonder : elle construit. Horizons lointains, est dit-il « l’expression de mon besoin de calme, de paix, d’un éloignement temporaire de la vie quotidienne ».
Cela permet de faire surgir un monde poétique, entre le proche et le lointain.
La mer immense devient un des pans majeurs de telles prises. Le tout non sans douceur dans une géométrie des formes et de l’espace proche d’une quasi abstraction. Un nouvel ordre visuel naît dans un monde et une instance de calme, de paix et une forme de « silence ».
jean-paul gavard-perret
Matteo Abbondanza, Horizons Lointains, L’œil de la photographie, juillet 2023.