Guido Mocafico, Serpens (exposition)

Vene­num

« J’atteins mon objec­tif lorsque des gens trouvent quelque chose d’étrangement beau qu’ils ne pen­se­raient pas » : telle elle la doxa de Guido Moca­fico. Après huit depuis huit ans de plus de pré­sence en gale­rie, son expo­si­tion risque de faire fré­mir cer­taines vic­times de pho­bies pas treize tirages pig­men­taires grand for­mat uniques : Ser­pens.

Ici, le pho­to­graphe ita­lien ne cherche pas une visée scien­ti­fique ou véri­ta­ble­ment ani­ma­liste. Il redé­couvre dans cette approche pho­to­gra­phique formes et cou­leurs de diverses espèces afin de créer une sen­sa­tion de mys­tère et de peur. Cha­cun sait que des ser­pents peuvent pro­vo­quer la mort. Mais ici Moca­fico, par une telle vision, joue le cha­mane mon­treur de peur et d’illusion.

Celui qui étu­dia la pho­to­gra­phie à l’école de Vevey devint d’abord spé­cia­liste de  nature morte et réa­lise des cam­pagnes publi­ci­taires pour les grandes marques de l’industrie du luxe. Il  pour­suit aussi son tra­vail plus per­son­nel : images d’architectures en ruine,  crânes d’animaux, méduses et arai­gnées et désor­mais ser­pents rentrent dans son musée des « monstres » terrorisants.

jean-paul gavard-perret

Guido Moca­fico, Ser­pens, Hamil­tons Gal­lery, Londres, du 6 juin au 31 août 2024.

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