Paolo Pelosi Bonini, Escape to the Turkish bath

Turkish desire

“La porte entrou­verte de la sta­tion ther­male de Szé­che­nyi sem­blait être le refuge idéal pour notre fuite. Nous nous sommes mêlés aux bai­gneurs dans les vapeurs des thermes, qui nous ont uni­for­mi­sés, nous trans­for­mant en sil­houettes sans visage et sans iden­tité” écrit Paolo Pelosi Bonini.

Travaillant dans la banque, le pho­to­graphe ita­lien prend des pho­tos depuis son enfance. Le bain turc devient ici l’occasion d’une belle série. La lumière s’évade plu­tôt que s’amenuiser. L’artiste ne cherche pas for­cé­ment l’éclaircissement : il témoigne de la com­plexité de l’existence et du lieu.

Sa « Cosa » est aussi men­tale qu’affective. Reste un plein de matière émo­tive qui secoue for­cé­ment en divers états vibra­toires de manière savam­ment agen­cée. C’est là une des manières de struc­tu­rer l’informe et le figu­rer de manière sai­sis­sante et ludique.

jean-paul gavard-perret

Paolo Pelosi Bonini, Escape to the Tur­kish bath, L’Oeil de la Pho­to­gra­phie, Paris, mai 2024.

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Echos d'Italie / Echi dell'Italia

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