Claudine Bohi, Je cherche un enfant

Mater­nité

L’appel à l’enfance dépasse ce qui nor­ma­le­ment est attendu. D’une cer­taine manière, il trans­cende les bornes habi­tuelle de l’enfantement. Car un tel objet (sujet) vient de par­tout et de nulle part, de l’espérance et son contraire (même si l’inverse est retourné).

La réserve de ges­ta­tion est donc com­plète, embrasse les champs des pos­sibles bien au delà de ce qui est attendu. Les parts de risques sont nom­breuses. Tout passe donc par l’Imaginaire et non par un logos. Cette dimen­sion poé­tique est sou­li­gnée mais encore plus que ce qu’une nais­sance engage et qui dépasse lar­ge­ment ce que “la nuit sexuelle” de Qui­gnard réservait.

Existent par­fois des pen­sées non pen­sées, des abîmes de conscience et d’inconscience sourde. Cela ronge inexo­ra­ble­ment le dis­cours ration­nel jusqu’à la corde dans des poèmes courts en une mis en abyme de la simple logique discursive.

jean-paul gavard-perret

Clau­dine Bohi, Je cherche un enfant, pein­tures de Ger­main Roesz, Edi­tions Les Lieux-Dits, coll. Bas de page, Stras­bourg, avril 2024, non paginé — 7,00 €.

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Filed under Arts croisés / L'Oeil du litteraire.com, Poésie

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