Ce roman est paru chez Gallimard, dans la collection Série Noire n°1885, en 1982. C’est le 7 novembre 1981, dans le bois de Vincennes, que Malou, une prostituée, est égorgée. Elle ne sait pas qu’elle est la quatrième. Jean-Pierre Mougin et Alexandre Steiner sont en passe de réussir le reportage le plus explosif de leur carrière. Jipé est tracassé par la convocation de son patron, qui gère une agence de presse privée. Continue reading
Elena Bibolotti, Pioggia dorata
Elena Bibolotti offre six histoires aussi différentes que poétiques. Elles sont liées par le fil conducteur qui consiste une recherche intime d’une libération, d’un besoin (surtout de partage et pas que), sublimé dans toutes les histoires par la pratique d’une forme de vidange là où le sexe est affronté de par soi-même mais pas seulement.
Rodolphe & Griffo, Utopie — t.01 et t.02
Quand le bonheur à tout prix…
En science-fiction l’asservissement des populations par divers moyens est un thème fréquent. Mais, en science-fiction, à part quelques auteurs très visionnaires, les autres s’appuient sur une réalité qu’ils amplifient, déforment, présentent de façon inaccoutumée. Ici, le scénariste, en intitulant la série Utopie, propose une société qui ne tient pas compte de la réalité. Ce néologisme été forgé par Thomas More en 1516, dans la description de la société idéale qu’il présentait dans son livre Utopia. Continue reading
Filed under Bande dessinée
Juliette Brevilliero & Julie De Sousa, Nouvelles amours
Dans le pli des surfaces de réparation (généralement de l’amour), les deux créatrices déclenchent un nouveau jeu de l’amour. Découpes, esquisses, coulées créent une nudité presque irrévocable — l’adjectif est important. Juliette Brevilliero et Julie De Sousa déclinent des accidents (parfois drôles) des parcours et parades amoureux. Continue reading
Maurice Renoma, Photos Ratées, Photos Brûlées (exposition)
Hors Cadres
La photographie chez Renoma échappe à tout contrôle afin de créer des moulages particuliers de l’imaginaire. Lequel devient l’écran diffracté d’un espace excentré et mobile, centré et immobile. Le créateur s’y perd en des pensées selon un mécanisme mental que la maison (en désordre ou non) de son être accorde toujours. Continue reading